Unanimité mais différence d’appréciation
Si Fidèle Babala, secrétaire général adjoint du MLC affirme être « heureux que les Chefs d’Etat aient pu prendre conscience que notre pouvoir est en train d’appliquer de manière tout à fait cavalière et teintée d’une mauvaise foi évidente l’accord de la Saint-Sylvestre », il est d’avis que «ces Chefs d’Etat (auraient du leur) donner carrément raison ».
Avis partagé par le député Henri-Thomas Lokondo (MP) pour qui il « est évident que l’accord n’est pas encore intégralement exécuté ».
Numero 2 de la démocratie à la fin du règne du Maréchal Mobutu, Henri-Thomas Lokondo rappelle que dans leur « composition, le gouvernement et le CNSA ont été mises en place sans consensus général alors que l’accord exige le consensus».
Le secrétaire national du PPRD en charge de la Justice et Droits humains, Christophe Kolomoni estime que «cet appel vient (même) à point nommé».
Et la nuance...
Elle vient de Serge Kadima, communicateur de la MP.
« Personne au niveau de la Majorité présidentielle a déjà eu à dire que l’accord était globalement appliqué».
Pour qu’il le soit, à l’en croire, il faut que les élections, dont la non organisation est à la base de la crise au pays, soient organisées.
Contrairement au député Henri-Thomas Lokondo, « nous sommes très contents de la mise en œuvre de cet accord parce qu’il a été décidé que le Premier ministre et le président du CNSA viendront de l’Opposition. C’est chose faite. La mise en application de cet accord se fait normalement. Nous sommes contents que ces Chefs d’Etat ont demandé à ces compatriotes de s’incliner face à ce qui se fait dans le cadre de la mise en œuvre de cet accord ».
