* L’alignement jugé systématique du chef de la diplomatie belge sur les positions du Rassop nuit à la nécessaire neutralité positive qui sied à tout ministre des Affaires étrangères.


Dans six jours, la nouvelle chancellerie de la Belgique à Kinshasa va ouvrir ses portes, place Mandela sur le boulevard du 30 juin. Un grand événement au regard des relations particulières entre la RDC et son ancienne puissance coloniale. Une cérémonie haute en couleurs en perspective avec une nouvelle bâtisse qui devrait symboliser un regain de dynamisme dans les rapports belgo-congolais. Ca sent même un énième second souffle dans ce couple à nul autre pareil.

Seulement voilà, ces bonnes prédispositions pourraient bien être sinon annihilées, du moins frelatées par un couac qui s’appellerait " Didier Reynders ". Et pour cause, le VPM belge en charge des Affaires étrangères paraît trop connoté pour incarner l’Etat belge à cette manifestation. Le chef de la diplomatie belge étant jugé tellement pro opposition que son éventuelle présence à Kinshasa en qualité de maître des céans pourrait poser problème.
Certaines langues dans la ville haute n’hésitent pas à confier qu’on concevrait difficilement les autorités rd congolaises répondre à l’invitation d’une messe officiée, côté belge, par Dider Reynders. Ce qui jetterait une ombre à un tableau que d’aucuns voudraient reluisant.

« REYNDERS S’EST AUTODISQUALIFIE ! »
Les officiels de Kinshasa seraient mal à l’aise d’apporter leur caution à une cérémonie présidée par quelqu’un qui ne cache pratiquement plus son penchant pour le Rassemblement, fait-on remarquer dans certains cercles du pouvoir rd congolais. On rappelle que c’est entre les mains de Didier Reynders que les leaders du Rassemblement, né à Genval près de Bruxelles en juin 2016, avaient remis l’acte de naissance de leur plateforme.
Une entorse au sacro-saint principe de neutralité d’un ministre des Affaires étrangères en fonction. Un pied de nez au non moins sacro-saint principe de non - ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat souverain de la part de celui qui, précisément, devrait observer plus que tout autre cette disposition.
A Kinshasa, on affirme ouvertement que Didier Reynders agit davantage comme porte-voix de l’Opposition que comme un homme d’Etat chez qui on peut requérir quelques conseils. " Bref, il s’est auto-disqualifié ", tranche un spécialiste en relations internationales.

CHARLES MICHEL PREFERE A DIDIER REYNDERS
Devrait-on pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain ? Non, répond-t-on dans la capitale congolaise. Le jeu en valant la chandelle, le souhait côté rd congolais serait de voir le Premier ministre en personne venir à Kinshasa pour présider l’inauguration de la nouvelle ambassade.
Ce qui conférerait à la cérémonie en vue tout son éclat et surtout sa solennité. Charles Michel, dont la posture à équidistance entre les protagonistes de la crise congolaise serait appréciée, rapporte-t-on.
A preuve, lors de son récent séjour à New York, dans le cadre de la 72ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, le Président Joseph Kabila a eu un entretien jugé très constructif avec le chef du gouvernement belge. Sans Didier Reynders pourtant au saint des saints des Nations-Unies. C’est tout dire. FDA
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