*Le suspense aura été long. Mais, au finish, c’est hier, dimanche 5 novembre 2017, que la CENI a publié le calendrier des élections assorti de tous les détails liés notamment, aux dates, contraintes et responsabilités de chacune des parties prenantes au processus électoral. Désormais, c’est le 23 décembre 2018 que se tiendra la présidentielle couplée aux législatives nationales et provinciales. Quant à la succession à Joseph Kabila, la CENI, dans ce même calendrier, a fixé la date du 12 janvier 2019 pour la prestation de serment. Bien d’autres précisions ont été données concernant tous les scrutins en RD. Congo. Allusion faite, ici, aux élections locales, municipales et locales. Mais, aussi, aux élections sénatoriales. Nangaa Corneille, le Président de la CENI, se voulant transparent, a insisté sur l’implication de tous les acteurs intéressés à l’observation du processus électoral. Il a également invité tout le monde à se préparer à la tenue des élections. D’où, il a souhaité que ce calendrier tant réclamé, soit appliqué avec la contribution de tous, y compris celle du peuple congolais, lui-même. Plus loin, lors de cette séance à laquelle les diplomates, Députés et Sénateurs, les journalistes ont été conviés, Jean-Pierre Kalamba N’galula a dévoilé le chronogramme. Tandis que M. Onésime Kukatula Falash a, pour sa part, articulé son intervention sur l’essentiel des contraintes, tout en indiquant les dates critiques – à ne pas franchir – pour faciliter la bonne tenue des élections. A chacune des contraintes listées et citées, il a désigné, en outre, les responsabilités aussi bien de la Présidence de la République (Promulgation des lois), du Parlement (Examen et vote des lois), le Gouvernement (Volet sécuritaire, financement et défis logistiques, matériels, Monusco (accompagnement et facilités techniques), partenaires (financement et autres appuis nécessaires) et, enfin, la CENI (Organisation des scrutins), le CNSA, le Gouvernement et la CENI (Evaluation Tripartite). Auparavant, Nangaa a déclaré que la publication de ce calendrier s’inscrivait logiquement dans l’esprit et la lettre de l’Accord de la Saint Sylvestre qui prévoyait, en son chapitre IV.2, l’évaluation tripartite, si jamais les élections n’étaient pas organisées, au plus tard, le 31 décembre 2017. Dans cette édition, les lecteurs de La Prospérité ont tout à découvrir sur les tenants et aboutissants de ce processus électoral. D’abord, le discours de Nangaa. Puis, le calendrier détaillé et, en définitive, les contraintes et responsabilités. Nouvelle grogne ? A l’Opposition, ce calendrier n’est pas du tout du goût du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au changement. Félix Tshisekedi, contacté par des sources interposées, l’a rejeté en bloc. Il dit, en effet, que ce calendrier, tel qu’il a été publié, violerait, à la fois, la Constitution et l’Accord de la Saint Sylvestre. Eve Bazaïba, la Secrétaire Générale du Mlc et la Coordonnatrice du Front pour le Respect de la Constitution, râle et proteste. Tous les autres opposants, interrogés à chaud, ont exprimé des réserves en attendant, évidemment, la fin des consultations à l’interne. LPM Veuillez cliquer ci-dessous pour pouvoir lire in extenso le calendrier électoral Décision publication calendrier électoral Nov. 2017
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