Pour le député national Delly Sesanga, le calendrier de la CENI manifeste un manque de volonté politique d’organiser les élections afin de sortir le pays de la crise dans le plus bref délai.
Pour le président national de l’Envol, la CENI s’est illustrée par un manque d’indépendance et a perdu toute légitimité pour organiser des élections libres et apaisées en RDC.
Aussi après avoir critiqué le calendrier de la CENI, Delly Sesanga a proposé un calendrier électoral alternatif qui prévoit la présidentielle le 30 juillet 2018 au lieu du 23 décembre 2018 comme arrêté dans le calendrier officiel.
Le calendrier alternatif de l’Envol projette de publier les résultats provisoires de la présidentielle le 7 août 2018 contre le 30 décembre 2018 à la CENI.
Delly Sesanga suggère que la présidentielle et les législatives soient découplées des provinciales. Car, soutient le président national de l’Envol, les élections présidentielles, législatives et provinciales avaient été prévues en une séquence pour respecter la date du 31 décembre 2017, conformément à l’Accord du 31 décembre 2017.
L’ancien ministre du Plan estime que l’enrôlement des congolais de l’étranger dans le calendrier CENI devient un prétexte pour retarder de 200 jours le scrutin présidentiel et orchestré la fraude.
Dans sa conclusion, l’Envol appelle le peuple congolais, les forces sociales et politiques ainsi qu’à la communauté internationale à soutenir son calendrier alternatif qui, dit-il, est réaliste pour conduire aux bonnes élections dans un délai raisonnable.
Les mêmes parties sont priées par l’Envol de travailler à l’obtention du changement des animateurs des institutions dans un bref délai.
(Ci-dessous le calendrier alternatif de Sesanga)
