Pour des festivités de fin d’année en toute sécurité, le patron de la PNC, ville de Kinshasa, bat le rappel des troupes. Au menu : des patrouilles diurne et nocturne pour traquer des hors-la-loi. Il avait promis de faire de la lutte contre l’insécurité à Kinshasa, son cheval de bataille. Depuis, il tient à son cahier des charges. Il s’agit du général Sylvano Kasongo, Commissaire provincial de la police de la ville de Kinshasa. Depuis sa nomination à cette fonction, le numéro 1 de la Police nationale congolaise (PNC) demeure imperturbable. Déjà, lorsqu’il prenait ses fonctions au mois d’août dernier, le général Sylvano Kasongo avait pris conscience du défi à relever. Selon lui, le pari consiste à endiguer l’insécurité dans toutes ses formes, dans les rues de la vaste métropole rd congolaise. Depuis, il s’y emploie inlassablement. Des sources qualifiées du Commissariat provincial de la PNC Kinshasa, contactées hier par Forum des As, ont indiqué qu’il existe désormais une nouvelle politique de la traque des bandits à Kinshasa. Mais aucune stratégie n’a été révélée, tant il s’agit d’un secteur sensible relevant de la sécurité publique. Divulguer ce que la police compte faire pour venir à bout des criminels, s’apparenterait au fameux tigre qui proclame sa "tigritude" devant sa proie. Néanmoins, on peut dès lors déduire que le contrôle surprise des véhicules, instauré hier en début de matinée sur certains axes ciblés de principales artères de la ville de Kinshasa, procède de ces stratégies policières. En cette période de préparatifs des festivités de fin d’année 2017, le Général Sylvano Kasongo, comme tous les autres responsables de la sécurité, est déterminé à appliquer à la lettre les directives du Commandant suprême de l’Armée et de la Police nationale congolaises, Joseph Kabila, Il n’ignore pas cependant, l’ampleur de l’insécurité dans la capitale. Le défi est certes difficile. Mais pas impossible. Etant donné que la traque des criminels participe à la sécurité de tous, seule la police ne pourrait peut-être pas faire assez. Mais avec le concours de la population, la Police peut tout. Ici, il est donc question que les Kinois puissent collaborer sincèrement avec la Police. Cette coopération consisterait, par exemple, à dénoncer les criminels présumés ou toute autre personne que cette même population juge suspecte dans son milieu de vie. DES VOITURES " KETCH " DANS L’ŒIL DU CYCLONE Depuis quelque trois ans seulement, de petites voitures d’occasion en provenance des pays d’Asie, inondent les rues de Kinshasa. Sans prétention d’en connaitre le nombre exact, on peut toutefois estimer à quelques milliers, ces petites voitures de marque Toyota, Nissan et Suzuki appartenant à des privés et qui exploitent le secteur de transport en commun dans la capitale. Cependant, au-delà de leur noble raison sociale de servir de transport en commun, ces véhicules communément appelés "Ketch" dans l’argot des Kinois, sont source de beaucoup de forfaits dans la capitale. De nombreux témoignages à travers les médias, renseignent que des criminels utilisent ces petites voitures pour opérer de jour comme de nuit. Que des cas d’enlèvement et de braquage…perpétrés par des bandits roulant à bord des "ketchs" ! "L’INSECURITE ET LES EMBOUTEILLAGES : LES DEUX DEFIS" Alors qu’il prenait son bâton de commandement, le général Sylvano Kasongo, avait indiqué qu’il a deux défis à relever : la lutte contre l’insécurité et les embouteillages.Aussi, avait-il promis de s’attaquer au banditisme urbain qui s’est accru depuis l’évasion massive de la prison centrale de Makala en mai dernier. "J’ai des défis à relever. Deux défis majeurs : l’insécurité et les embouteillages. Ces défis, pour les relever, il faut avoir la collaboration de la population. L’insécurité est entendue sous toutes ses formes : les criminels, les bandits en mains armées et surtout les Kulunas. Parce que les kulunas sont en train de tracasser la population depuis l’évasion de la prison de Makala. Nous allons mettre tous les moyens pour mettre hors d’état de nuire ces inciviques." Par ailleurs, le général Sylvano Kasongo avait également annoncé des mesures pour mettre fin aux embouteillages, devenus depuis peu le quotidien des habitants de Kinshasa. "Les embouteillages sont dus à l’indiscipline des chauffeurs. Il y a la loi et nous devons la faire respecter. A part la PCR, nous allons renforcer d’autres services apparentés pour que les gens ne puissent pas prendre les sens contraires. Beaucoup d’embouteillages sont provoqués par des gens qui prennent des sens contraires, des gens prennent toutes les bandes. Qui que vous soyez, si vous prenez le sens contraire, vos quatre pneus seront troués. A tous les conducteurs, qui que vous soyez, autorité ou agent, vous devez respecter le code de la route. Il n’y a plus de trafic d’influence", avait promis le Commissaire provincial de la Police de Kinshasa. Arsenal juridique en bandoulière, le général Sylvano Kasongo avait aussi mis en garde les autorités et les gens qui "se croient intouchables", promettant de mettre des caméras de surveillance pour que " caque semaine les gens qui ne respectent pas le code de la route soient montrés à la télévision".Il avait interpellé les agents de la Police de circulation routière et les avaient appelés à adopter un nouveau comportement. "Dorénavant, les roulages ne doivent plus se disputer le volant avec les chauffeurs. Le policier doit se faire respecter par son comportement. La mendicité doit prendre fin. Ils appellent tout le monde ’honorable’, ’président’… Ils ne sont pas différents des shégués", avait ironisé là l’époque, le chef de la Police de Kinshasa, dans un entretien avec un confrère de Radio Okapi.
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