Le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende a qualifié « d’excessif » le discours du Cardinal Laurent Monsengwo qui a dénoncé mardi 2 janvier la répression de la marche des chrétiens catholiques par les forces de l’ordre et de sécurité le 31 décembre à travers le pays.

« Le paradoxe du communiqué de l’archevêque de Kinshasa suscite plus d’inquiétude et clarifie la position d’une frange de clergés qui semble avoir choisi de se ranger derrière quelques politiciens obstinés dans leur rêve de prendre le pouvoir politique par d’autres voies que celle des urnes. La terrible confession sans doute involontaire de son Eminence Monseigneur le Cardinal qui dénonce l’instrumentalisation de la liberté religieuse pour masquer les intérêts occultes (…) doublée d’insultes et autres maux inutilement excessifs dans de discours d’une personnalité de son rang », a dit Mende au cours d’une conférence de presse ce mercredi 3 janvier 2018.

Mende accuse Monsengwo d’avoir insulté les autorités « démocratiquement élues » ainsi que les forces de l’ordre.

« En même temps que l’archevêque de Kinshasa réclame avec raison un Congo des valeurs et non des antivaleurs tout en demandant aux uns et aux autres de faire preuve de sagesse et de retenue, se fait subitement apôtre des insultes et autres maux d’oiseau dont il gratifie certains de ses compatriotes en l’espèce des dirigeants démocratiquement élus de ce pays. Il se permet de traiter de menteurs, d’incapables, de fossoyeurs nos forces de l’ordre grâce aux sacrifices desquelles il peut encore plus régler paisiblement son ministère », a-t-il ajouté.

actualite.cd
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top