Devant un fond tout blanc, habillé en tunique aux couleurs nationales, chemise noire et bandeau rouge sur la tête, Zacharie Badiengila dit Né Muanda Nsemi rompt son long silence et apaise ainsi l’opinion qui le considérait déjà mort. Voulant rattraper son retard, Né Muanda Nsemi a, dans une vidéo de 33 minutes, ramassé toutes les actualités qui ont échappé à ses commentaires pendant quatre mois de sa disparition sur la scène politique. Difficile de détecter l’endroit où il se trouve présentement, la vidéo parvenue à la rédaction de cas-info provient d’un de ses croyants.

Le leader du mouvement politico-religieux Bundu Dia Kongo, BDK, jette le pavé dans la mare. Tout en montrant consterner par la souffrance que traverse les congolais dans leur propre territoire, à travers les répressions successives des récentes manifestations anti-Kabila organisées par l’église romaine catholique de la Rdc. Muanda Nsemi les invite à marquer leur soutien sans ambages aux actions de l’église catholique et à toutes autres religions proches de la population. Il a, de manière personnelle, encouragé le Comité Laïc de coordination à poursuivre ses manifestations. « la Classe politique médiocre est celle du pouvoir actuel », confirme le leader du BDK.

Pas trop vite pour lui d’aller aux élections en 2018, l’élu de Kinshasa conditionne avant tout la tenue du recensement pour identifier les congolais des étrangers. « Le Congo est infiltré, du sommet à la base de ce régime, par les rwandais, les ougandais et les tanzaniens. En guise des préparatifs des élections, nous devons savoir qui est congolais et qui ne l’est pas. Sinon, la persécution va continuer », poursuit-il.
Par Edmond Izuba et Grevisse Tekilazaya
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