Dans son rapport annuel sur la situation humanitaire mondiale publié ce mercredi 18 janvier 2018, Human Rights Watch (HRW) épingle l’entrave de droit à l’information en RDC, conséquence de la crise politique. L’ONG internationale de défense des droits de l’homme souligne que durant l’année passée, environ une quarantaine de journalistes ont été détenus dans le cadre de leur profession. «Les autorités ont empêché des journalistes internationaux et congolais de faire leur travail, notamment en les arrêtant, en leur interdisant l’accès ou en confisquant leur matériel et en supprimant des images. Au moins 40 journalistes ont été détenus en 2017. Le gouvernement a fermé des médias congolais et a périodiquement restreint l’accès aux réseaux sociaux. En août, les autorités ont rétabli le signal de Radio France Internationale (RFI) à Kinshasa après neuf mois de coupure, mais, en juin, elles ont refusé de renouveler l’accréditation de l’envoyée spéciale de RFI en RD Congo et, en août, le visa du correspondant de Reuters », lit-on dans le rapport de l’ONG. Dans son rapport de décembre 2017, Journaliste en Danger (JED) avait déploré 121 cas d’attaques contre les médias dont près de la moitié sont constitués des violences physiques contre les journalistes. Il déplore un bilan à la hausse par rapport à l’année dernière, soit 87 cas recensés en 2016. L’ONG avait dénoncé notamment la restriction de l’espace médiatique par les autorités, citant le ministre de la Communication et des Médias, Lambert Mende, et l’ancien gouverneur du Haut-Katanga, Jean-Claude Kazembe, parmi les 13 bourreaux de la liberté de la presse en 2017.
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top