Il est présenté comme le mal congolais, principalement pour son non-respect du délai présidentiel prescrit dans la Constitution, force est de constater que tout en criant au voleur, le politicien congolais pris isolement commette de bien pire violation constitutionnelle, que l’actuel Président de la République « sans mandat ». La question de la double nationalité est révélatrice de l’Etat d’esprit de l’homme politique congolais, qui à l’instar d’un scrupuleux se considère comme l’homme modèle, soucieux et respectueux de sa constitution, face à un Joseph Kabila traité à tort ou à raison de n’être digne d’un vrai fils du pays. Il n’y a pas de violation mineure ou privée d’une Constitution. Et c’est bien l’épouvantail nationaliste qui en est le baromètre.



Les politiciens congolais ressemblent aux enfants qui s’adonnent à cœur joie à la nourriture placée dans une cuisine, et viennent tour à tour dénoncer au grand salon la diminution de cette même nourriture. Ainsi chacun dans son coin, loin du public, à la quête des avantages égoïstes se permet d’obtenir une seconde nationalité avec une conviction que personne ne saura rien. A l’instar des postes politiques ou mandat public dont ils négocient nuitamment, loin des yeux et caméras.


Un comportement naïf, et incongrus quand on sait qu’il suffit d’une bonne argumentation publique pour que cette disposition spécifique à la nation congolaise soit élaguée de la constitution.



La nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec "aucune autre. La constitution de la république l’a bien martelée dans son article 10. Fort malheureusement l’homme congolais, estime qu’il peut bien violer cette disposition constitutionnelle tout en se considérant toujours comme congolais, mais pas le Président de la République dans son volet mandat présidentiel. Un diable malgré lui, traité d’étranger sans pourtant exhiber une preuve juridique qu’il eut concouru une autre nationalité mis à part la congolaise. Qui pourtant reste meilleur et bien supérieur à bien des politiciens congolais qualifiés des médiocres par le Cardinal Monsengwo Laurent.



Les transitions successives, mettant côte à côte, la Majorité Présidentielle et une Partie de l’Opposition Politique ont permis de mesurer la nature réelle d’homme d’Etat congolais, plus médiocre une fois aux affaires, parfois à l’opposé même de ses prédécesseurs dont ils dénonçaient une mauvaise gestion à la longueur de la journée par voie médiatique. On aurait dit : « Tous ont pêché, et n’ont plus droit à la vie ».


Ainsi, il se pose un problème intrinsèque de l’Homme congolais dans son ensemble. De par sa valeur morale, spirituelle, psychique et de sa formation intellectuelle. Car, intellectuel ou pas, l’homme affiche un comportement qui surprend plus d’un par son déficit.


Et curieusement, c’est bien Joseph Kabila avec ses multiples tares, qui apparaît plus respectueux de la Constitution que ses accusateurs. On lui impute une volonté avérée de modifier la constitution, sans qu’ils se demandent si cette modification pouvait seulement concernée la disposition ou l’article qu’eux bafouent perfidement à cœur joie.



De cette génération des politiques, rien de bon n’en sortira.

Mudjikolela, analyste politique
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