Félix Tshisekedi, président de l’UDPS, a présenté ce mardi 24 avril 2018 les grandes lignes de son programme en tant que candidat à la présidentielle de cette année en RDC. Par la même occasion, il a réitéré qu’il ne négocie plus la primature.

Alors que certains observateurs disent constater un “rapprochement” entre le président de l’UDPS et le pouvoir, Félix Tshisekedi a semblé dissiper le malentendu.

“Il n’y a rien comme dialogue avec la MP pour une quelconque primature. Le congrès m’a élu pour être candidat président alors comment vous me rabaissez à la primature ? Conduisez-moi à la victoire finale lors de la présidentielle”, a-t-il dit aux nombreux “combattants” venus écouter son message.

“Je suis devenu président par la volonté du peuple, ce parti est plein de bons et mauvais souvenirs, il y a eu des morts ainsi que les trahisons, restons ensemble, unis pour la victoire”, a-t-il renchéri.

Nouvellement élu pour succéder à son père à la tête du parti, Félix Tshisekedi a, entre autres insisté sur l’éducation.

“Nos enfants doivent grandir avec patriotisme. On doit avoir un cours sur le patriotisme dans nos écoles et la formation militaire après le cycle des humanités. UDPS va offrir la gratuité des études primaires”, a-t-il déclaré, tout en insistant sur les études techniques “parce qu’elles sont créatrices d’emploi”.

Le président de l’UDPS a évoqué également le recensement général de la population congolaise. La RDC, alors Zaïre sous Mobutu avait procédé au dernier recensement en 1984.

“Nous allons procédé au recensement de congolais, nous allons utiliser les cartes d’identité, nous n’aurons plus besoin des cartes électeurs”, a dit Félix Tshisekedi.

L’opération de recensement visera à éviter les contestations de la nationalité dans le futur comme c’est actuellement le cas avec le candidat déclaré à la présidentielle, Moïse Katumbi que les autorités congolaises présentent comme un italien.

“Les enfants doivent être enregistrés à la commune pour que dans le futur qu’on ne puisse pas avoir des étrangers qui se feront congolais. Ceux qui sont congolais, on les fait des étrangers et ceux qui ne le sont pas sont devenus congolais. Nous devons savoir notre histoire”, a lâché le candidat déclaré à la présidentielle.

Fonseca Mansianga et Christine Tshibuyi

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