*Selon le porte-parole de la famille politique du président Joseph Kabila, le travail d’audit effectué par les experts de l’OIF, en collaboration avec ceux de l’UA, l’UE, la Monusco et la CENI, fait foi. André-Alain Atundu a, au cours d’un point de presse qu’il a tenu hier mardi 5 juin à Kinshasa, signifié que, grâce à l’audit du fichier électoral, « le peuple congolais dispose désormais d’une preuve irréfutable que la MP n’est aucunement impliquée dans une opération de tricherie, soit au niveau de l’enrôlement soit au niveau des élections proprement dites. » La Majorité présidentielle fait allusion aux incriminations et récriminations formulées par « l’opposition radicalisée » et « va-t-en guerre », selon Atundu, sur les électeurs enregistrés sans empreintes digitales. Le porte-parole de la MP soutient que ce fait n’altère pas la crédibilité de l’Audit. A en croire Atundu citant les experts, « outre les cas d’handicaps naturels, l’absence d’empreintes procède plus de l’illisibilité en raison de l’utilisation abusive des mains, consécutive à l’usage quotidien de celles-ci que de la volonté de tricher de la Majorité présidentielle ou même d’un autre groupement sociopolitique ou encore d’une institution ». Atundu explique que les batteurs de tam-tam, les agriculteurs et ceux qui utilisent quotidiennement les produits chimiques altérants constituent le plus gros lot de cette catégorie. « Les empreintes digitales ne sont qu’un des dix critères d’identification et non l’unique », fait-il remarquer. Et donc ne pas en disposer indique Atundu, « n’entame pas du tout la crédibilité de l’audit ni du processus électoral. Car la finalité recherchée est l’identification du votant ». Outre l’absence d’empreintes digitales, l’autre sujet abordé au cours de ce point de presse est la tenue à l’étranger, à l’insu et dans un cloisonnement total des autorités rd-congolaises, de plusieurs réunions de haut niveau concernant les élections en RDC, « alors qu’il s’agit d’un attribut essentiel de la souveraineté de tout Etat ». Lire ci-dessous, l’intégralité de la communication d’Atundu. Didier KEBONGO Mesdames, Messieurs de la Presse, Conformément à l’engagement pris solennellement, urbi et orbi, devant le Peuple congolais, au cours de sa première adresse publique en 2001, dans des circonstances particulièrement tragiques qui ont marqué l’esprit des Populations congolaises jusqu’à ce jour, le Président Joseph Kabila Kabange, ne ménage jamais sa peine pour se rendre à l’intérieur ou à l’extérieur du Pays chaque fois que l’exigent la cohésion nationale et la défense des intérêts bien compris de la Nation congolaise. Bien plus, à chacune de ces occasions, le Président de la République associe toujours, en cas de nécessité, les partenaires qui pourraient contribuer à une solution durable au bénéfice des congolais que ce soit dans le cadre de la CIRGL, de la SADC, de la CEPGL ou dans des rencontres et concertations avec les protagonistes congolais, même sur le théâtre des opérations comme au Kasaï ou au Kivu. Il n’hésite pas non plus, lorsque les circonstances et l’urgence le commandent, d’agir de la façon la plus efficace dans le seul souci de garantir l’intégrité territoriale, la stabilité des institutions, la cohésion nationale et le bonheur des Populations congolaises. Malheureusement cette disposition et cette ouverture d’esprit ne trouvent pas toujours de répondant comme le témoignent certaines déclarations récentes faites par des Etats entretenant pourtant des relations, pour le moins amicales, avec la République Démocratique du Congo. D’autre part, la Majorité Présidentielle note que se sont tenues à l’étranger, à l’insu et dans un cloisonnement total des Autorités congolaises, plusieurs réunions de haut niveau concernant les élections en République Démocratique du Congo, alors qu’il s’agit d’un attribut essentiel de la souveraineté de tout Etat. Tous biens considérés, La Majorité Présidentielle refuse de voir en ces réunions de simples apartés diplomatiques sans lendemain puisque des cadres comme TUA, la SADC ou la CIRGL existent et sont plus propices à parler de la République Démocratique du Congo en toute transparence. Mesdames, Messieurs, La Majorité Présidentielle tient à affirmer qu’il n’appartient pas aux Autorités congolaises d’indiquer aux autorités françaises les intérêts du Peuple français ou la manière de les promouvoir et de les défendre. La Majorité Présidentielle ne peut donc pas porter un jugement de valeur sur l’évolution des relations entre Paris et Kigali. Encore que, chaque fois que deux Etats parviennent à régler un contentieux ou à améliorer leurs relations, la Majorité Présidentielle salue cette évolution comme de nature à consolider la paix universelle, dès lors qu’elle ne se fait pas sur le dos ou au détriment d’un Etat tiers. Le soutien de la France à la candidature d’une éminente personnalité étrangère à la tête de la francophonie relève indiscutablement de la souveraineté d’un Etat indépendant. En tout état de cause, la Majorité Présidentielle rappelle en toute modestie que la République Démocratique du Congo est le plus grand pays francophone en termes de population, d’espace géographique et de potentiel économique. Elle ne saurait donc pousser, en âme et conscience, le Peuple de la République Démocratique du Congo à sortir de la Francophonie. La République Démocratique du Congo est et reste un pays immense dont les poids politique, économique et géostratégique marqueront toujours sa présence dans toutes les organisations régionales, continentales et internationales. La Majorité Présidentielle souhaite vivement que ces paramètres soient pris en compte par la France et d’autres pays membres de la francophonie, pour sauvegarder les intérêts mutuellement avantageux et le nécessaire climat d’entente. Mesdames, Messieurs, La désignation du Secrétaire Général d’une organisation comme la Francophonie est un moment important qui conditionne la vie future ou tout simplement le futur de l’organisation. Elle doit se passer dans une saine concurrence et une sereine compétition entre les divers prétendants. Elle ne peut se passer dans un esprit de défi ou dans une ambiance de défiance. La francophonie est un art de vivre, et une histoire d’amour entre les membres. Flamboyante, elle a pour destin d’éclairer le ciel aux temps des tempêtes et des tourments. La francophonie doit rester ce chant pacifique et magnifique, véritable signe de ralliement et non une autorisation de combats fratricides. La francophonie a pour vocation conquérante de briser toutes les chaînes. Des bords de la Seine aux grands lacs américains, de Paris à Kinshasa, tous doivent chanter la liberté à tue-tête et à l’unisson. Cette francophonie-là est invincible, joyeuse et profonde. C’est une véritable amitié entre les Peuples qui partagent la passion du français et de belles-lettres. S’en servir pour un autre dessein l’avilit. Mesdames et Messieurs, Cette digression sur la francophonie, donne à la Majorité Présidentielle l’occasion de saluer le travail d’audit mené par les experts de l’OIF, en collaboration avec ceux de l’UA, de l’UE, de la MONUSCO et de la CENI. Grâce à leur savoir, le Peuple congolais dispose désormais d’une preuve irréfutable que la Majorité Présidentielle n’est aucunement impliquée dans une opération de tricherie soit au niveau de l’enrôlement soit au niveau des élections proprement dites. Ce disant, la Majorité Présidentielle n’ignore pas les incriminations et les récriminations fantaisistes formulées par l’opposition radicalisée et va-t-en guerre sur les électeurs enregistrés sans empreintes digitales. D’abord ce fait n’altère pas la crédibilité de l’Audit d’autant qu’à dire d’experts, outre les cas d’handicaps naturels, l’absence d’empreintes procède plus de l’illisibilité en raison de l’utilisation abusive des mains, consécutive à l’usage quotidien de celles-ci que de la volonté de tricher de la Majorité Présidentielle ou même d’un autre groupement sociopolitique ou encore d’une institution. Les batteurs de tam-tam, les agriculteurs et ceux qui utilisent quotidiennement les produits chimiques altérants constituent le plus gros lot de cette catégorie. De plus, l’absence d’empreintes digitales est étalée indistinctement sur l’ensemble du territoire national, sans aucune concentration particulière dans une circonscription électorale ou dans un groupement sociopolitique. Enfin, les empreintes digitales ne sont qu’un des dix critères d’identification et non l’unique. Ne pas en disposer n’entame pas du tout la crédibilité de l’audit ni du processus électoral. Car, la finalité recherchée est la certaine identification du votant. N’y voit tricherie ou tentative de tricher que l’opposition va-t’en guerre qui se prépare à contester les résultats déjà avant le vote et la proclamation des résultats par l’Autorité constitutionnellement compétente à cet effet, au lieu de préparer les élections. A ces Messieurs et Dames, notoirement radicalisés et putschistes, la Majorité Présidentielle recommande vivement de tenir compte de l’aspiration profonde du Peuple congolais à des élections apaisées. La Majorité Présidentielle les conjure, au nom de notre Patrie bien aimée et du Peuple congolais qui a tant souffert, d’abandonner leur plan de la terre brûlée rien que pour créer imbroglio et violence afin de prendre le pouvoir d’Etat en dehors des élections démocratiques et par la violence. Dans cette hypothèse, la Majorité Présidentielle invite le Peuple congolais à demeurer vigilent et à faire usage de l’article 64 de la Constitution pour faire barrage aux adeptes de la démocratie périphérique et alluvionnaire. Mesdames, Messieurs, La date fixée pour les trois élections prévues cette année s’approche à pas de géant et risque de surprendre plus d’un. C’est pourquoi, la Majorité Présidentielle saisit cette occasion pour appeler tous ses membres et Alliés à se préparer sérieusement en conséquence et à se tenir prêts à accompagner le Président Kabila dans cette phase déterminante de son combat politique pour la démocratie dans notre Pays. L’Autorité Morale a besoin d’une victoire incontestable à tous les échelons ouverts à la compétition électorale pour exercer un leadership efficace sur la vie politique nationale. Défenseur et Garant de la Souveraineté nationale, le Président Kabila n’a pas besoin d’une pression extérieure quelconque pour respecter la volonté du Peuple congolais solennellement exprimée dans la Constitution. Comme dans la mouche du coche, ce ne sont pas les déclarations des partenaires extérieurs qui feront progresser notre démocratie mais plutôt l’aspiration profonde du Peuple congolais à des élections fiables, la volonté de la classe politique exprimée à travers l’accord du 31 décembre 2016 sur la base de la Constitution et la détermination du Président KABILA à remplir son rôle de Garant de la Nation et du bon fonctionnement de la Démocratie en toutes circonstances, contre vents et marées, conformément aux dispositions pertinentes de la Constitution et de son serment constitutionnel. Mesdames et Messieurs, Depuis quelque temps, la République Démocratique du Congo, notre cher et beau pays, aux potentialités immenses dans tous les domaines, fait face, dans une lutte impitoyable et sans merci, à un fléau particulièrement meurtrier et socialement traumatisant pour nos populations : le virus Ebola. Le Majorité Présidentielle suit attentivement et avec le plus grand intérêt l’évolution de cette maladie dans les régions touchées. La Majorité Présidentielle est convaincue que la détermination du Gouvernement, l’abnégation des nombreux compatriotes directement engagés dans la république gouvernementale et la solidarité internationale si spontanée viendront à bout de cette épidémie. La Majorité Présidentielle demande à la Population desdites régions de continuer à suivre scrupuleusement les mesures préventives et les consignes édictées par les Autorités sanitaires et civiles pour ne pas hypothéquer durablement les forces vives de la Nation qui constituent le moteur indispensable du développement et l’arme fa plus efficace contre la misère. Mesdames et Messieurs, Puisque nous sommes encore dans la saison, la Majorité Présidentielle ne peut laisser passer l’occasion de ce point de presse pour présenter à son Autorité morale, le Président Joseph KABILA KABANGE, ses félicitations et lui renouveler son indéfectible attachement pour ses 47 ans d’âge. Elle implore le Tout Puissant et les ancêtres de lui octroyer, en abondance grâce et bénédictions dans l’accomplissement de son œuvre politique pour l’intérêt majeur de la Démocratie, des Populations congolaises et de la Sous-région. Nos pensées vont tout aussi naturellement à l’honorable Janet KABILA, sœur et Jumelle du Président, dont la discrétion et l’efficacité n’ont d’équivalent que l’amour immense qu’elle porte pour son distingué frère. Que Dieu leur accorde longévité, paix et bonheur durant leur séjour sur cette terre des hommes. Je vous remercie. Fait à Kinshasa, le 05 juin 2018 André-Alain ATUNDU LIONGO, Porte-Parole
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