Présumé innocent dans une affaire de séquestration et d’agressions sexuelles des danseuses, Koffi Olomide n’a pas trainé les pieds, à travers ses avocats, pour répondre à un article publié par l’Agence France Presse (AFP) « renvoyé en procès en correctionnelle par une juge d’instruction de Nanterre ».

Dans une correspondance adressée au quotidien « La Prospérité », Maître Beylard David, qui représente ce collège des avocats-conseil de la star africaine, s’est exprimé en ces termes : « L’artiste musicien Koffi Olomidé et ses avocats-conseils lisent avec stupéfaction en ce jour du 02 juin 2018 les incohérences contenues dans l’article que l’AFP a publié juste pour faire le buzz et sans les avoir consultés au sujet du renvoi de leur client devant le tribunal correctionnel de Nanterre et tiennent à faire une mise au point avant une conférence de presse qui sera organisée à cet effet pour fixer l’opinion. »

Opportunité pour obtenir des titres de séjour !

"L’acte d’accusation du renvoi de Koffi Olomidé en correctionnel ne repose que sur de moyens de preuves personnelles produites par opportunisme par des ex-danseuses du Quartier Latin juste pour obtenir des titres de séjour en France. Ces moyens de preuves personnelles ne résisteront pas du tout à la contradiction dès qu’un procès équitable sera ouvert. En droit procédural français, il y a lieu de distinguer deux genres de moyens de preuves, soit les moyens de preuves personnelles et les moyens de preuves matérielles", ont-ils déclaré.

Puis d'ajouter : devant un tribunal correctionnel, l’on ne peut juger et condamner une personne que sur la base de moyens de preuves matérielles qui sont produites et dûment validées par la police judiciaire et scientifique sans l’ombre du doute. Cependant, la preuve par l’inspection de la police judiciaire et scientifique comprend le prélèvement de l’ADN, les objets, les lieux, les situations, les écoutes téléphoniques et le processus qui revêtent de l’importance pour l’appréciation d’un état des faits.

"En ce qui concerne les accusations qui ont été formulées à l’encontre de l’artiste musicien Koffi Olomidé par les ex-danseuses du Quartier Latin, il n’y a pas dans le dossier de l’accusation, ni les traces de l’ADN de Koffi Olomidé, ni les traces des indices biologiques lui appartenant, encore moins les indices sur les objets ayant servi à ce dernier pour commettre les infractions qui lui sont injustement imputables et qui auraient été prélevés sur les lieux supposés des crimes notamment, dans son pavillon à Asnières (France), ni les traces de son ADN sur les victimes supposées pouvant corroborer cet acte d’accusation odieux », ont-ils conclu.


AFP
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