* Avec comme plat de résistance, l’adresse du Raïs devant les deux chambres réunies en congrès ce vendredi 22 juin.

Comme annoncé par Forum des As, une session extraordinaire est prévue au parlement. L’ouverture des travaux aura lieu ce mercredi 22 juin au Palais du peuple. Au Sénat, la cérémonie est officiellement annoncée pour 11 heures dans la salle de Conférences internationale. Selon un document signé hier mardi par Léon Kengo Wa Dongo, président de la chambre haute du parlement. Par contre, à l’Assemblée nationale, un communiqué lu à la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), a renseigné que la même cérémonie débutera dans l’après-midi. Précisément à 14heures.

La reprise des plénières dans les deux chambres du Parlement intervient cinq jours seulement, après la clôture vendredi 15 juin, de la session ordinaire de mars 2018.Plusieurs jours avant la fin de ladite session, les contours d’une session extraordinaire se dessinaient déjà au Parlement. Celle-ci devenait même incontournable, au regard de l’importance des matières dont l’examen ne devrait plus attendre la session ordinaire de septembre prochain. Car, celle-ci risque de connaître un déroulement anormal compte tenu du contexte politique essentiellement dominé par les préparatifs de l’élection présidentielle couplée aux législatives nationales et provinciales prévues pour le 23 décembre de l’année en cours.
En attendant l’ordre du jour officiel de la session qui sera présenté et, éventuellement adopté au cours de la cérémonie d’ouverture aujourd’hui, les reliquats des matières inscrites au calendrier de la session ordinaire de mars dernier, figurent d’office sur la grille des travaux de la session extraordinaire. Il s’agit,principalement, de la loi sur les manifestations publiques, la loi portant protection des défenseurs de droits de l’homme, la loi sur la lutte contre le terrorisme, la proposition de loi sur l’accès à l’information et celle sur les ASBL. A cela s’ajoutent le projet de loi sur les télécommunications et les technologies de l’information et de nouvelles technologies de la communication ainsi que la proposition de loi fixant les règles relatives à l’organisation du barreau.
Figurent également parmi les matières à traiter au cours de la session qui s’ouvre aujourd’hui mercredi au Parlement, la poursuite du débat sur la proposition de loi du sénateur Modeste Mutinga, portant statut des anciens Présidents de la République élus au suffrage universel direct, la désignation par le Sénat, du nouveau membre de la Cour constitutionnelle devant remplacer le Prof Félix Vundwawe, nommé premier Président du Conseil d’Etat, au terme d’une ordonnance présidentielle rendue publique le lundi 11 juin en cours. Certaines indiscrétions des couloirs du Palais font état du dossier relatif au remplacement de certains membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui devrait aussi être traité au cours de cette session extraordinaire.

J.KABILA : UN MESSAGE DE TOUTES LES ATTENTES CE VENDREDI
En plus du volet strictement législatif, une autre information sur toutes les lèvres dans les travées de l’hémicycle, se rapporte à la tenue du congrès ce vendredi 22 juin. Ce sera donc l’occasion pour la chambre haute, de présenter officiellement le successeur du Prof Vundwawe. Et, sauf ultime modification, il est également annoncé pour ce même vendredi, le discours du Président de la République sur l’état de la nation, devant les deux chambres réunies du Parlement. Un message qui, d’oreset déjà, suscite des attentes aussi bien en interne que dans certaines chancelleries à Kinshasa. Contexte politique oblige !
Au-delà des questions sécuritaires, économiques et du bilan à mi-parcours du processus électoral en cours, l’opinion attend que le Président Joseph Kabila puisse se prononcer clairement sur son avenir politique immédiat. D’aucuns pensent que le congrès de ce vendredi sera une occasion pour le Raïs, d’évacuer la brûlante question sur son avenir politique. Va-t-il répondre à ceux qui lui prétent l’intention de briguer un troisième mandat alors que lui a toujours déclaré s’en tenir à la Constitution. Il semble que c’est essentiellement sur ce point que les Congolais attendent fermement leur Chef de l’Etat.
A huit jours de la célébration du 58èmeanniversaire de l’indépendance de leur pays, les Congolais brûlent d’impatience de connaitre ce que dira le Raïs. Si certains partisans de l’Opposition anticipent pour dire que Joseph Kabila ne se prononcera pas ce vendredi sur cette question, plus d’un analyste de la situation politique actuelle en RD Congo pense, non sans raison, que le Président Joseph Kabila pourrait toujours surprendre dans la mesure où son discours de ce vendredi sur l’état de la nation, n’émarge pas du contexte politique actuel du pays. A théoriquement un peu plus de six mois de l’organisation effective des élections le 23 décembre prochain, le discours du chef de l’Etat ne peut que susciter des attentes (légitimes ?) de ses concitoyens et même de celles ceux qui, au-delà des frontières de la RD Congo, veulent tout connaître sur l’évolution de la situation politique de ce vaste pays au cœur de l’Afrique.
Grevisse KABREL
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