Alors qu’il avait annoncé le vendredi 08 juin 2018, au cours d’une conférence de presse à Kinshasa/Gombe, qu’il va participer aux éliminatoires du mondial Chine 2019, Bismack Biyombo s’est aujourd’hui retracté ! Il a décidé de ne plus rejoindre la sélection nationale pour sa préparation à cette compétition internationale, alors que 48 heures plutôt il promettait d’aller en stage à Tunis avec tous ces coéquipiers de l’équipe nationale.

Selon le manager de l’équipe nationale baskett-ball, Joe Nkoi Lolonga, « le pivot congolais de Magic d’Orlando, à la NBA aux États-Unis, ne veut pas jouer sous le coaching de l’actuel entraîneur Douaglin de l’équipe nationale, nommé il y a moins d’un mois.

Cependant, explique-t-il, ce professionnel veut imposer un entraîneur portugais de la NBA, Dalsiva. » La fédération voulait quand même associer les deux coaches ( Douaglin et Dalsiva), mais le camp Bismack ne veut même pas de ça. Il veut que l’entraîneur portugais soit nommé avant que le basketteur ne puisse jouer… », a-t-il expliqué.

Bismack Biyombo Sumba


De l’autre côté, contacté au téléphone par le Desk Sport de TIMES.CD, l’un des proches de Bismack nie cette version du manager de l’équipe nationale et parle surtout de la non application des principes convenus entre les deux camps.
« Ce problème n’a rien avoir avec l’entraîneur », a-t-lâché, avant d’ajouter que c’est un problème d’accord des principes dès le départ.

Et de rencherir : « Avant que Bismack puisse se déplacer pour Kinshasa, il s’était entendu avec la fédération. Mais arrivé ici, il se rend compte que rien n’a été mis en place. Ça n’a rien n’à avoir avec le problème du coach et rien avoir aussi avec la TMB qui est le sponsor de Bismack. Au contraire, Bismack a sollicité l’apport de son sponsor pour aider la sélection. La sélection a toujours besoin des moyens pour que les joueurs soient rémunérer comme il se doit. Pour le sponsor, il y a pas un problème. »

Lors d’un point de presse de Bismack Biyombo le 08 juin 2018


Le point de presse précipité de Bismack
Si les accords convenus n’ont pas été respectés, pourquoi avait-il précipité d’animer ce point de presse le vendredi 08 juin dernier, en annonçant même sa présence à l’équipe nationale ? Le camp Bismack repond clairement :

« La frustration est à ce niveau justement. Il a fait le point de presse parce qu’il y avait de la confiance. Mais après cette rencontre, il y a eu une petite réunion de dernière minute. C’est alors qu’on s’est rendu compte que ce n’était pas la vérité. C’est juste un problème de respect des uns envers les autres, ainsi que des accords. On ne peut pas se comporter comme des sauvages. On veut essayer de mettre quelque chose de très bien avec une personne qui a un niveau actuellement le plus haut placé au baskett. Bismack est notre équivalent de Cristiano Ronaldo… Même le dossier du capitanat, rien n’a été mise en place ».

Et d’ajouter : « On a pas un problème avec la fédération. On essaie juste de mettre les choses au clair. Qu’il respecte l’accord et c’est tout. »

Bismack Biyombo ne ferme pas la porte

Toujours présent à Kinshasa, Biyombo ne ferme pas pourtant sa porte à l’équipe nationale, selon son proche.

« Si le problème est réglé, il peut toujours rejoindre l’équipe nationale. La preuve: il est encore à Kinshasa et attend juste que soit respecté tout ce qui lui avait été dit. Et il faut savoir que Bismack fait déjà beaucoup d’ actions pour son pays sans qu’il demande quelque chose en retour. Il construit des écoles, il vient de construire le premier gymnase du Congo à Goma. Il a une philosophie à lui, il veut développer l’intérieur du pays et on sera motivé à Kinshasa. »

Le coach portugais Dasilva était une priorité pour Bismack

Selon le camp Biyombo, le sélectionneur portugais était l’une de ses priorités.

« Bismack n’est pas là seulement pour jouer les éliminatoires, il est là pour créer une bonne ossature. Toutes les grandes nations comme l’Angola joue avec la même équipe ça fait plus de 10 ans avec le même staff. L’apport de Bismack est simple, il est professionnel et veut juste que l’équipe nationale soit professionnelle. Qu’on parle du baskett, comme on parle du football. Même pour la FIFA c’est un gros apport d’avoir un jouer de la NBA comme Bismack au fenêtre des éliminatoires. Il pouvait déjà participer à la préparation avec les amis en Tunis, mais on craint qu’après toutes ces assurances données que rien ne soit fait.
C’est devenu un problème de confiance. Malheureusement ce n’est pas la faute de Bismack. Personne au monde dira Bismack vient de détruire quoi que ce soit. Il va apporter son savoir et en gros, parce qu’il est encore jeune, et a également 10 ans de carrière à la NBA devant lui. Si déjà aujourd’hui on n’arrive pas à se mettre d’accord sur de petites choses, comment ça sera pour les grandes choses? Si la fédération respecte les accords, même si on ne se qualifie pas, Bismack est prêt à accepter toute les responsabilités. Il s’est dit qu’il va prendre tous les risques possibles pour qualifier sa nation. Il aime son pays. Il a un plan et il connaît bien le plan. Un plan qu’il n’a pas élaboré tout seul. Il en a fait aussi part à la fédération. Ils étaient tous d’accord sur le plan. Il est le pilier pour l’équipe nationale, il n’a jamais troublé le morale des autres. Il ne faut pas le voir comme un échec, il faut le voir comme un apport, un gros apport sur le long terme. Même par son statut et son poste, c’est celui qui défend la maison. C’est un pivot, tout tourne autour de lui. », termine-t-il

Pour rappel, l’équipe nationale de baskett-ball séjourne à Tunis sur invitation de la Fédération tunisienne de basketball pour préparer le deuxième tour des éliminatoires mondiale Chine 2019 qui va se jouer en juillet au Caire en Égypte. La phase aller de ces éliminatoires s’est déroulée en 2017 en Angola. Les Léopards de la RDC avaient perdu toutes ses trois rencontres.

Jolga Luvundisakio/TIMES.CD
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