*Le Sénateur Mongulu toujours en pole position.

Un seul point prévu à l’ordre du jour ce jeudi 21 juin au Parlement réuni en congrès. C’est la désignation du remplaçant du Professeur Félix Vunduawe Te Pemako, appelé à présider le Conseil d’Etat. C’est l’annonce faite par le président de la chambre basse du parlement lors de la brève cérémonie d’ouverture de la session extraordinaire de mars 2018, hier mercredi 20 juin.

Hormis le congrès de ce jeudi, le programme de la présente session extraordinaire prévoit l’adresse du Chef de l’Etat devant les deux chambres réunies en Congrès, a encore annoncé Aubin Minaku.
D’après le speaker de l’Assemblée nationale, la convocation de cette session extraordinaire, a pour but de permettre à son institution de boucler le processus législatif de certains textes de loi jugés urgents. Il s’agit, notamment, de deux propositions de loi et de deux projets de loi, à savoir, la proposition de loi portant statut des anciens Présidents de la République élus ; le projet de loi portant statut particulier du personnel de l’Enseignement supérieur et universitaire et de la recherche scientifique ; le projet de loi modifiant et complétant l’Ordonnance-loi n°011/2012 du 21 septembre 2012 instituant un nouveau tarif des droits et taxes à l’importation ; et la proposition de loi relative à la protection et à la responsabilité du défenseur des droits humains. « Ce dernier texte est en cours d’examen à la commission mixte paritaire Assemblée nationale - Sénat », a précisé Aubin Minaku, ajoutant que l’Assemblée nationale devra vider certaines questions de son agenda restées en suspens. Tels que les dossiers relatifs au changement de certains membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ainsi que le rapport annuel de cette institution d’appui à la démocratie.

MINAKU INVITE LES POLITICIENS AU CIVISME ET A LA RESPONSABILITE
Abordant le point relatif à la tenue des élections prévues le 23 décembre prochain, le président de l’Assemblée nationale indiqué que la présente session sera la plus courte possible pour ne pas contrarier les agendas politiques en cette période préélectorale. « Bien d’importantes matières en état d’être examinées sont automatiquement reportées comme priorités de la session ordinaire de septembre 2018 », fait-il savoir, avant de rappeler que la prochaine campagne électorale n’interviendra qu’en novembre 2018.
Selon lui, la présente session est convoquée à un moment bien singulier de l’histoire du pays en cours d’écriture marquée par tous ces faits d’actualité majeurs ou mineurs entourant le processus électoral. C’est ainsi qu’Aubin Minaku encourage vivement les acteurs politiques congolais à revenir à de meilleurs sentiments, avec civisme et responsabilité, pour que soient menées à bonnes fins les élections qui se pointent à l’horizon.
" Nous sommes en train de traverser l’une des périodes les plus déterminantes de l’histoire de notre nation. A nous de savoir être à la hauteur de la grandeur de la mission qui est la nôtre… l’unité nationale, notre unité, ne doit, en aucun instant, souffrir d’une quelconque remise en question au travers de nos discours et de nos actes ", a-t-il exhorté. Et de conclure : " Nous devons à tout prix veiller à ne pas exposer notre peuple à des divisions provincialistes, tribalistes, voire à des dissensions intestines. Les élections passeront, mais la République démocratique du Congo survivra et vivra toujours ". Mathy MUSAU
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