Après avoir fait l’expérience du chemin de la croix du 3 au 5 août dernier, l’ancien Gouverneur du Katanga continue sa lutte, celle de regagner le pays de ses ancêtres paisiblement et déposer sa candidature à la Commission Electorale Nationale Indépendante afin d’être sprinteur à la présidentielle du 23 décembre 2018. C’est dans ce sens que deux requêtes ont été déposées auConseil d’Etat que chapeaute le Prof. Félix Vunduawe à travers lesquelles Moïse Katumbi, qui s’en prend à l’Etat congolais, la mouvance au Pouvoir, demande son retour au pays et une mesure spéciale pour le dépôt de sa candidature à CENI.

Cependant, le chemin du retour au pays reste toujours épineux pour le chairman et sa candidature aux élections de décembre paraît utopique. Après que les Bureaux de Réceptions et de traitement des candidatures aient fermé les portes le mercredi 8 août dernier, les avocats d’Ensemble pour le Changement ont déposé le même jour sur la table de Félix Vunduawe Te Pemako, le premier Président du Conseil d’Etat, deux requêtes mettant à l’épreuve l’Etat Congolais.

Dans la première requête, les avocats de Moïse Katumbi«en référé de liberté» sollicitent une décision du Conseil d’Etat portant levée, sans équivoque, de toutes les mesures interdisant à Moïse Katumbi de revenir au pays.

Dans la deuxième pétition, «en référé conservatoire» les avocats de l’Ex. Gouverneur du Katanga sollicitent du Conseil d’Etat la décision de surseoir à la clôture du dépôt des candidatures à la Présidentielle pour le cas de Moïse Katumbi Chapwe dont le droit d’entrer et de circuler librement à travers le territoire national, reconnu à tous les citoyens par la loi fondamentale de la République Démocratique du Congo, aurait été violée par les tenants du pouvoir en place à Kinshasa.

Requêtes test ?

Difficile à deviner la réponse de Félix Vunduawe aux deux requêtes de l’Ensemble pour le Changement. Puisque nuit et jour, le bras de fer entre Moise Katumbi et le pouvoir en place ne fait que se consolider et ce dernier a un tas d’affaires judiciaires qui pèsent sur ses épaules. Mais, dans tous les cas, le premier Président du Conseil d’Etat devra traiter avec neutralité ces deux requêtes et voir si les avocats de Moïse Katumbi ont tort ou raison puisqu’en saisissant ce dernier, les hommes de Katumbi s’attendent incontestablement à l’expertise de cette haute juridiction.
Christian Bokaya
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