Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo n’est pas présidentiable selon une certaine opinion. Motif: il n’a pas de niveau intellectuel requis par la loi et que les diplômés déposés à la CENI sont des faux. Intox, crie-t-on à l’Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS. Le conseiller politique du président de ce parti, Achille Mutombo, a fixé l’opinion en révélant, au travers d’une mise au point, le cursus de Fatshi. «Dans la foulée de relégations intempestives de son père feu E. Tshisekedi, le président Félix Tshisekedi a étudié à l’Institut Kalenda Mudishi -cycle des humanités- à Mbuji-mayi dans la province du Kasai-Oriental. En ce moment-là, il restait temporairement chez Mgr Joseph Nkongolo», a-t-il indiqué.



A la veille de la publication de la liste des candidats devant concourir à la présidentielle du 23 décembre 2018, la guerre d’invalidation des candidatures déposées à la Commission électorale nationale indépendante -CENI- s’est ouverte sur la toile à travers notamment les réseaux sociaux. Plus d’un candidat est donné pour invalide. Au nombre de ces candidats, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, disqualifié de la course à la présidentielle par une certaine opinion, estimant qu’il a introduit, à la CENI, des faux diplômes. Cette opinion remet en cause les diplômes que Fatshi dit détenir, au point de qualifier le président national de l’UDPS de «contrefacteur». Selon cette opinion, Fatshi a, dans le dossier déposé à la CENI, inclus un faux diplôme d’Etat ainsi qu’un CV qui n’est pas conforme à celui inséré dans son dossier pour les législatives nationales de 2011 et l’élection de la présidence de son parti organisée à la faveur du congrès de mars 2018. «Après avoir passé à l’Athénée de la Gombe, où il a étudié jusqu’en 5ème des humanités, le grand monsieur Félix a arrêté brusquement les études pour se rendre à Brazzaville. A partir de Brazza, il s’est rendu en Belgique la même année en pleine période scolaire», a souligné un internaute qui dit être en possession de la date de sa traversée pour la ville verte et du manifeste de son vol pour la métropole.

Est-ce vrai? Intox? Des questions fusent et la pression monte du côté de Corneille Nangaa, l’arbitre de la guerre d’invalidation des candidatures, qui va se prononcer ce vendredi 24 août 2018.






Les 4 diplômes de Félix

En attendant le verdict de la CENI, le Conseiller politique de Fatshi, Achille Mutombo-Cyaji, a tenu à éclairer l’opinion au sujet de ce qu’il qualifie de «tirs croisés de personnes mal intentionnées qui prennent le luxe de raconter et d’écrire de saletés sur sa -Félix, NDLR- vie privée et politique». «Concernant le cursus scolaire et académique du Président F. Tshisekedi, soulignons que, dans la foulée de relégations intempestives de son père feu E. Tshisekedi, le président Félix Tshisekedi a étudié à l’Institut Kalenda Mudishi -cycle des humanités- à Mbuji-mayi dans la province du Kasai-Oriental. En ce moment-là, il restait temporairement chez Mgr Joseph Nkongolo», a-t-il révélé dans une mise au point publiée mercredi 22 août. Puis: «Il a pu achever ses études à l’Athénée royale, en Belgique dont il reconnait son camarade de classe, un sénégalais du nom de Braine-L’Alleud». Un sénégalais? Pourquoi seulement lui? Qu’est-ce qu’il est? Qu’est-il devenu? Que des questions sans réponses.

Achille Mutombo a affirmé que Fatshi est détenteur d’un diplôme de graduat en marketing et communication de l’Institut de carrière commerciale -ICC- de Bruxelles. En appui au conseiller de Fatshi, 7sur7.cd a affirmé avoir consulté le CV repris dans le dossier de candidature à la présidence de l’UDPS de Félix. Ce CV, selon ce site d’information en ligne, indique que Fatshi détient 4 diplômes: en comptabilité et en marketing et communication -ICC Bruxelles-, en Gestion financière -ICHEC à Bruxelles-, et en informatique et bureautique -Technologie sociale de Belgique.

Haine et jalousie contre le président de l’UDPS

Estimant que Félix Tshisekedi, en tant qu’homme politique et public, ne s’appartient plus, Achille Mutombo a admis que des opinions peuvent être émises sur la personne du président de l’UDPS et exigé que cela se fasse «éthiquement sur des bases objectives, tout en respectant sa vie privée et, surtout pas, en caricaturant la vérité».

Les combattants de l’UDPS ont, quant à eux, décelé de la «haine et de la jalousie» à l’endroit de leur leader, Félix Tshisekedi. «La haine et la jalousie se manifestent de manière subliminale et même directe contre une personne, le leader de l’opposition Félix Tshisekedi. Le plus étonnant est que les raisons à la base des attitudes haineuses contre ce leader sont irrationnelles», a laissé entendre un combattant sous le seau d’anonymat, alors qu’Achille Mutombo a rassuré l’opinion sur ce fait: «le président F. Tshisekedi et son parti s’occupent actuellement à l’essentiel, à savoir les voies et moyens d’amener le peuple congolais vers son mieux-être, tel que décrit dans son programme».

Laurent OMBA
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