Sauf ultime modification de calendrier, c’est en principe aujourd’hui mercredi 19 septembre, que la Commission électorale nationale indépendante (CENI), va publier les listes définitives des candidats à la présidentielle et aux législatives nationales, prévues le 23 décembre prochain en RD Congo. Ce, après que la Cour constitutionnelle a fini le traitement de différends contentieux consécutifs à la publication, le vendredi 24 juillet dernier, des listes provisoires des postulants retenus pour les deux élections.

En ce qui concerne la présidentielle, l’opinion estime que les dés ont déjà été jetés, à la suite des deux arrêts de la Haute Cour, rendus le lundi 3 septembre courant sur les requêtes des quatre candidats président de la République, parmi les six recalés par la CENI.
Depuis le lundi 3 septembre, jour de la rentrée scolaire 2018-2019 en RD Congo, l’opinion sait que trois grandes figures de l’Opposition ont vu leurs candidatures rejetées. A savoir Adolphe Muzito, Jean-Pierre Bemba et Antoine Gizenga.

22 CANDIDATS EN LICE
Le verdict de la Haute Cour étant inattaquable, le sort de ces trois opposants qui ambitionnaient la magistrature suprême en RD Congo, a été scellé depuis le premier lundi du mois de septembre. Arithmétiquement, seuls 22 candidats sont restés en lice. Parmi eux, Emmanuel Ramazani Shadary, candidat unique du Front commun pour le Congo (FCC), la nouvelle plateforme électorale initiée, il y a peu, par le Chef de l’Etat sortant Joseph Kabila.
Côté Opposition, plusieurs candidats " concurrents " sont encore en ordre utile de bataille. Bien sûr, en attendant la dernière manœuvre devant aboutir à une désignation consensuelle, du candidat unique ou commun -c’est selon - de cette même opposition.
Après Moïse Katumbi mis "hors-jeu", Jean-Pierre Bemba et Adolphe Muzito, considérés comme quelques-unes de candidatures sérieuses de l’Opposition invalidées, aussi bien par la Ceni que la Cour Constitutionnelle, le camp adverse à la méga coalition au pouvoir en RD Congo, n’a donc point d’autre alternative que de faire bloc. Sauf si, en participant au scrutin présidentiel à venir, l’objectif s’apparenterait à celui que Pierre de Coubertin assigne aux participants aux très prestigieux Jeux Olympiques. A savoir : " l’essentiel est de participer ".
Sinon, dans la perspective de leur candidature commune, l’Opposition se trouve désormais, devant l’impératif de choisir, parmi les candidats retenus, celui qui présente le meilleur profil de tous. Peu importe l’ordre, on citerait Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, Vital Kamerhe, Samy Badibanga, Martin Fayulu, Freddy Matungulu, Gabriel Mokia et Jean-Philibert Mabaya.

COMME A LA PRESIDENTIELLE…

A la lumière des listes provisoires publiées le 24 juillet dernier, 15.222 candidatures avaient été traitées et retenues pour les législatives nationales. Désormais, le Palais du peuple, siège du Parlement, suscite autant d’ambitions que de "courtisans". 15.222 candidats pour les 500 sièges prévus à l’Assemblée nationale, les chiffres rendent fou !
Il importe de rappeler que la Cour Constitutionnelle a clôturé le jeudi 13 septembre les prononcés des arrêts en matière des contentieux législatifs. Sur 190 arrêts rendus, près de 80 % ont confirmé la décision de la CENI. Les requerants et le Président de la République ont à ce jour, été notifiés conformément à la loi par une signification par extrait. Reste que la CENI rende publiques les listes définitives des candidats retenus.
Grevisse KABREL
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