Deux intelligences méconnues de personne, Jean-Paul Moka Ngolo et Tryphon Kin-Kiey Mulumba, tous deux, Professeurs d’universités. Ils ont accepté de marier leurs programmes et regarder dans le même sens. Les deux candidats à l’élection présidentielle dont le premier a été recalé par la Cour Constitutionnelle, mettent le cap sur les élections du 23 décembre 2018 et posent des préalables. A 80 jours des scrutins combinés au pays, ils insistent à haute et intelligible voix sur la nécessité de réviser le fichier électoral et la dépollution du climat politique. « Nous sommes contre la machine à voter et contre ce fichier électoral non révisé. Nous sommes indépendants et soutenons l’Accord de la Saint Sylvestre», a indiqué le Président du ‘’Mouvement Bleu, Jean-Paul Moka dont les ambitions de briguer la magistrature suprême en 2018 n’ont pu aboutir après la saisine de la Cour Constitutionnelle.



Les jours passent si vite et les éclairés les mettent au profit, en tout état de cause. Jean-Paul Moka Ngolo et Tryphon Kin-Kiey Mulumba sont, désormais, ensemble pour la victoire, haut la main, à la prochaine élection présidentielle telle que voulue irréversible, conformément à l’almanach de la CENI. Sans faux-fuyants, ils décrient l’usage de la machine à voter et plaident pour la tenue des élections crédibles, inclusives et apaisées. La lutte contre la corruption et la misère du peuple leur préoccupe au-delà de tout intérêt personnel. Jean-Paul Moka préconise son plan marshal comme le mieux placé pour la RD. Congo. Recalé de la course à la présidentielle du 23 décembre par la plus Haute Cour du pays, la Cour Constitutionnelle, le leader du ‘’Mouvement bleu’’ ne se replie pas. Il n’imagine guère enterrer son plan potentiel, à même de promouvoir l’éradication de l’actuelle crise sociopolitique et économique dont le pays est victime depuis des lustres. Ainsi, se range-t-il, à raison, derrière son homologue Professeur et digne fils du ‘’Grand Bandundu’’, Tryphon Kin-Kiey Mulumba, du reste, très connu pour son adaptation aux différents systèmes politiques depuis Mobutu, jusqu’à Joseph Kabila. Et de s’adresser au Chef de l’Etat, Joseph Kabila, tout en saluant son geste de retrait de la course à sa propre succession, « ne mettez pas Shadary comme votre Dauphin ». Pour lui, en effet, son candidat et ancien grand collaborateur du Président Kabila, sinon du système actuel, a le meilleur profil pour gérer le pays, après le 23 décembre prochain.

Programme commun

«Après que j’ai été recalé de la course, trois candidats parmi les 21 à la prochaine présidentielle m’ont contacté. Hélas ! Un seul m’a convaincu ; c’est le Professeur Tryphon Kin-Kiey Mulumba. Il a de la parole dans la majorité ; une fois élu, il bénéficiera certainement du soutien de l’armée, de la police et de l’ANR », a martelé, au cours d’un entretien avec Univers groupe télévision et votre quotidien, hier mardi 2 octobre 2018, le leader du ‘’Mouvement bleu’’. Jean-Paul Moka n’a pas hésité, tout compte fait, à démontrer les atouts qu’incarne son candidat dont les envies de succéder à Joseph Kabila ne font aucunement objet des tergiversations. Patriote et nationaliste d’esprit, il déplore, en effet, la rareté d’hommes d’Etat au pays de Lumumba, 58 ans après l’indépendance du Congo ; mais aussi les massacres à répétition des congolais à l’Est du pays. Dans sa plaidoirie pour le développement du Congo et le mieux être de chaque congolais, très persuadé que l’avenir du Congo est entre les mains de chaque citoyen, il invite pour ce faire tout compatriote à prendre son destin en main. Ce, par la rééducation et l’éveil de conscience citoyenne.

Jacques Kitengie

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