Tel, un prophète qui s’adressait au peuple, Laurent Batumona a vu venir les engueulades lorsqu’il avait déclaré la veille de la rencontre de Genève : ‘’C’est Félix Tshisekedi ou rien’’. Il avait relevé la température de la population et inspiré que Félix Tshisekedi avait le soutien de tout un peuple pour être le candidat commun de l’Opposition. Homme des convictions, il est resté fidèle à la vision du Feu Président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi : ‘’ le peuple d’abord’’. Devant le dessous des signatures qui ont entériné le choix de Martin Fayulu comme Candidat commun de l’opposition, il pense que cette dernière ne va pas reculer devant sa détermination d’affronter les élections avec ou sans machine à voter. Il rassure les bases des partis politiques qu’il n’est pas trop tard pour réajuster le tir et accompagner la volonté du peuple à mettre fin à ce régime. ‘‘L’essentiel est que l’Opposition a besoin d’une alternance et une mobilisation autour des élections’’, a déclaré le leader du Front du Peuple pour le Changement, à la question de savoir si l’Opposition a encore plus besoin d’une candidature commune.

Un leader de premier plan qui pense que la violence politique doit être bannie et que l’heure est à la recherche de la vérité et le consensus. Dans un long entretien avec les fins limiers de La Prospérité, il a été amené à expliciter les dessous des cartes et la portée de choix de sept leaders de l’Opposition à se choisir une candidature commune pour élargir la coalition afin d’affronter le pouvoir finissant du FCC. «Il est important que les candidats président de la République  se soient rencontrés pour parler de la candidature commune de l’Opposition et du futur programme du gouvernement». Il est encore plus important d’admettre, a-t-il insisté, que la violence politique doit être bannie et que le dialogue représente le meilleur moyen de régler les problèmes qui se posent. L’Opposition a besoin que les élections aient lieu à la date, avec ou sans la machine à voter, outre la nécessité de réarmer les bases et s’assurer du bon déroulement de la formation des témoins et des observateurs avant le lancement de la campagne électorale, le 22 novembre prochain. ‘’C’est politiquement capital’’ a-t-il ajouté.

Laurent Batumona a, d’autre part, indiqué que les tractations pourraient se poursuivre au moins jusqu’à la fin de la semaine prochaine pour connaître avec précision l’architecture de la marche à suivre, précisant que les pourparlers avec divers partenaires pourraient donner lieu à «une importante plateforme électorale et politique et, aussi, à l’avènement d’une nouvelle formule consensuelle à obtenir pour gagner les élections. Au regard de toutes les alliances qui se font et se défont de signataires de l’Accord Lamuka de Genève, le leader du Front du peuple, dans le cadre de son regroupement politique, croit que Félix Tshisekedi Tshilombo a tous les atouts de conduire le peuple à ce challenge. ‘’Je soutiens Félix Tshisekedi Tshilombo parce que nous avons la compétence de l’accompagner à la conquête du pouvoir’’.

Le consensus étouffé, la rue gronde

Où vas-tu l’Opposition Rd-Congolaise ? C’est un paradoxe amer, un dégât collatéral de l’Unité de l’Opposition politique. L’Opposition a besoin de   s’épanouir mais quand celle-ci vire au consensus opaque, à l’arrangement à huis clos, la concorde apparente ne devient-elle pas un masque ? Cette question, un nombre croissant de Congolais attachés à la tenue des élections se la posent avec inquiétude. D’un côté, les partis d’opposition sont confrontés à un choix cornélien : soit ils boycottent le scrutin prévu le 23 décembre prochain, ou bien ils s’inclinent et acceptent de tenter leur chance. De l’autre, l’UDPS et l’UNC sont pour les élections avec ou sans la machine à voter à la date prévue. Ce qui a divisé encore davantage le camp de l’opposition et fait reculer la perspective d’une candidature unique de l’opposition. Le parti de Tshisekedi a déjà fait savoir qu’il ne s’inclinerait devant personne et chacun des autres ténors demeure convaincu de ses chances. Il faut rappeler que les partisans de deux partis d’opposition ont commencé à se regrouper, lundi 12 novembre,  pour manifester et dénoncer la désignation de Martin Fayulu Madidi.

La Pros.
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