Le ministre de la Communication et médias et membre de l’équipe de campagne du candidat du Front commun pour le Congo (FCC) à la présidentielle du 23 décembre 2018, Lambert Mende Omalanga, a déclaré vendredi sur les antennes d’une radio internationale que «l’opposition congolaise a peur de la popularité du candidat Président Emmanuel Ramazani Shadary».

Lambert Mende qui réagissait aux propos de certains candidats de l’opposition accusant le candidat du FCC d’utiliser les ressources financières et humaines de l’Etat, a considéré ces allégations comme une fuite en avant soutenant qu’ « Il ne suffit pas de dire qu’une personne a commis une infraction pour que celle-ci soit établie, encore faut-il que l’accusation soit étayée des preuves ».

A une question sur la présence du président de l’Assemblée nationale, du Premier ministre ou de tel ou tel autre membre du gouvernement dans l’équipe de campagne de Ramazani Shadary, Lambert Mende a répondu que «La loi congolaise permet à un ministre, un député, un président de l’Assemblée ou un Premier ministre de faire campagne pour quelqu’un dont il est convaincu de la justesse du programme».

En ce qui concerne la machine à voter que rejetteraient quelques opposants, le ministre de la Communication et médias a indiqué que «La Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait reçu mandat de mettre en place un système rationalisé qui coûterait moins cher à la République. Et la machine à voter qui a été retenue par cette commission, dans laquelle siègent, faut-il le rappeler, des membres de l’opposition, de la majorité et de la société civile».

Evoquant les déclarations du nouvel archevêque de Kinshasa sur le processus électoral en cours en RDC, Lambert Mende Omalanga a rappelé que «L’accord-cadre qui lie RDC au Vatican exige de la part de l’Eglise une stricte neutralité dans les débats politiques», ajoutant que dans ses déclarations, l’archevêque Fridolin Ambongo prend nettement position en faveur d’un camp contre un autre camp. «Ce qui est condamnable», a-t-il souligné.

En réponse aux préoccupations soulevées par rapport aux mesures de décrispation contenues dans l’accord de la Saint Sylvestre, le ministre Lambert Mende a indiqué que les cours et tribunaux ont décidé sur les conditions d’éligibilité des candidats en toute liberté. Ces instances judiciaires prennent leurs décisions selon l’intime conviction des juges mais non selon les amitiés ou les affinités des évêques ou des archevêques. La Cour constitutionnelle a jugé qu’une personne condamnée pour subornation des témoins est une personne condamnée pour corruption. Et la Constitution exclue de l’éligibilité toute personne condamnée pour corruption, a-t-il conclu.
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