L’Union Africaine (UA), par le truchement de son Conseil Paix et Sécurité (CPS), appelle à la levée des sanctions individuelles contre certaines autorités et personnalités congolaises, à moins d'un mois de la tenue des élections.

Pour le Conseil Paix et Sécurité, la levée de ces sanctions permettra la tenue des élections crédibles.

« [Le Conseil] exprime sa gratitude à la MONUSCO et aux partenaires bilatéraux et multilatéraux de la RDC pour leurs appuis multiformes dans la stabilisation au Congo et, rappelant le paragraphe 8 du Communiqué de sa 712ème réunion, demande la levée de toutes les sanctions individuelles imposées à l’encontre des personnalités congolaises, afin de créer un environnement propice à la tenue d’élections libres, transparentes et apaisées en RDC », précise le communiqué final de la réunion tenue le 19 novembre.

14 officiels congolais, parmi lesquels Emmanuel Shadary, le dauphin de Joseph Kabila, sont sous les sanctions de l'Union européenne, depuis mai 2016.

Le général François Olenga, actuel conseiller militaire du chef de l'Etat, a été aussi sanctionné par le trésor américain.

Au cours de sa conférence de presse du samedi 10 novembre dernier, la Majorité Présidentielle, qui soutient Shadary, avait également demandé la levée de ces sanctions qu’elle qualifie « d’injustes, arbitraires et immorales ».

« La Majorité Présidentielle joint sa voix à celle du Gouvernement pour réclamer au nom de la justice et de l’équité, à haute et intelligible voix, la levée, sans condition, des sanctions politiques injustes contre le candidat Shadary et les responsables de l’Etat (…) Ces décisions sont arbitraires et immorales parce qu’elles visent à contraindre les officiels congolais à ne pas exercer leur devoir constitutionnel et à obéir au doigt et à l’œil de quelques personnages dont l’objectif est de ravir sa souveraineté au peuple congolais », avait clamé Alain Atundu, porte-parole de la MP.

L’Union européenne, les États-Unis et le Conseil de sécurité de l’ONU imposent, depuis 2016, des sanctions ciblées à l’encontre des dirigeants congolais, des responsables des forces de sécurité. Ils les accusent d’avoir participé à de graves atteintes aux droits humains, à la répression gouvernementale et à la corruption.

Auguy Mudiayi
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