C’est ce qu’indique un rapport publié mercredi et qui prévient que la population de la capitale congolaise actuellement estimée à 13,2 millions d’âmes pourrait doubler d’ici 2035 et donner lieu à de fortes perturbations liées aux évènements météo

Un rapport publié mercredi par l’Organisation des Nations Unies (ONU)  portant sur l’index de vulnérabilité lié au changement climatique vient de tirer la sonnette sur le risque des inondations auxquelles s’expose désormais la ville-province de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

Ce rapport publié le mercredi 14 novembre 2018 par le cabinet de consultants Verisk Maplecroft sur base d’une cinquantaine de données existantes allant des modèles climatiques en passant par les facteurs économiques et démographiques classe la capitale congolaise parmi les dix villes les plus à risque en termes d’inondations. Et huit de ces dix villes se trouvent sur le continent africain, à en croire le même document.

Le rapport qui n’a pas échappé à l’attention du site Izf.net estime à 13,2 millions d’âmes la population actuelle de la capitale congolaise, ville où l’on enregistre de plus en plus des victimes d’inondations suite aux perturbations climatiques.

Le document table aussi sur des projections de plus de 26 millions de personnes qui pourraient vivre dans la ville-province de Kinshasa d’ici 2035 et sur une hausse très sensible des perturbations liées aux évènements météo.

Une situation  dramatique qui a également amené les experts auteurs du rapport onusien à inviter les investisseurs potentiels qui pourraient être intéressés par un tel marché en termes de démographie à faire preuve de prudence avant  d’investir dans un tel espace.

Selon cette étude que les autorités congolaises ont tout intérêt à prendre au sérieux, 86 des 100 villes mondiales à la croissance démographique la plus importante se trouve en Afrique. Et les menaces liées  au changement climatique font peser un risque « extrême » à ces villes africaines, en raison de la hausse de la population et des infrastructures médiocres.

Outre la ville-province de Kinshasa, l’index de vulnérabilité liée au climat publié par l’ONU épingle aussi la ville de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province congolaise du Kasaï Oriental.

Toujours sur le continent, les villes de Bangui et de Monrovia, respectivement capitales de la République centrafricaine et du Libéria, sont également citées par l’Onu comme des villes actuellement à risque en termes de vulnérabilité liée au climat.

Par DMK
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