* Néhémie Mwilanya : "Empêcher la tenue des élections est inadmissible, c’est un déni de démocratie"
*Pour Henri Mova, le candidat de "LAMUKA" serait en mission commandée.

Le Front commun pour le Congo (FCC), ne laissera personne saboter le processus électoral en cours. La méga plateforme électorale dont le président Joseph Kabila est initiateur et autorité morale a, au cours d’une conférence de presse tenue hier lundi 3 décembre, dénoncé et comdamné "la démarche visant à anéantir les efforts de toute une nation pour que le peuple puisse s’auto déterminer le 23 décembre prochain".

Selon le Coordonnateur du Comité stratégique du FCC, Néhémie Mwilanya, "certains acteurs ont fait manifestement le choix de travailler contre le processus électoral. Le dernier développement reste marqué par certaines interviews des leaders de la plateforme Lamuka qui font l’apologie de la violence contre le processus électoral. Nous les avons suivi déclarer ouvertement que le 23 décembre nous ne devrions pas avoir des élections avec le système proposé par la CENI, la machine à voter ", a-t-il indiqué. Aux yeux de Néhémie Mwilanya, il s’agit tout simplement d’un appel à la violence. "Le candidat de LAMUKA a appelé ses militants à empêcher l’organisation de la tenue d’élections le 23 décembre dans ce pays, au motif qu’il ne serait pas d’accord avec l’utilisation de la machine à voter. Cela est extrêmement grave. C’est un déni de démocratie. Ce processus est porté par tout un peuple", a-t-il fait remarquer.
Invité de RFI, le candidat porte-étendard de la coalition "LAMUKA", Martin Fayulu, a appelé ses partisans à rejeter la machine à voter.
"J’ai dit au peuple congolais : ne permettez pas à quiconque d’organiser des élections avec la machine à voter, parce que c’est illégal ! La fraude est préparée. Nous devons, à partir de ces élections, commencer à établir un Etat de droit (…). Nous demandons à nos électeurs qu’on n’installe même pas la machine à voter dans les bureaux de vote. Que personne ne puisse organiser les élections en utilisant la machine à voter".
Pour le Coordonnateur du Comité stratégique du FCC, "ces propos sont extrêmement graves voire inadmissibles". Henri Mova, un autre membre éminent du FCC, voit en Martin Fayulu, "un cheval de Troie qu’on veut insérer comme un virus dans le processus ".

FREINER L’IRRESPONSABILITE
"S’il y a de l’irresponsabilité dans les discours des hommes politiques, nous sommes dans l’obligation de les freiner. Politiquement, le FCC a pris une résolution grave de considérer le Congo d’abord et le Congo, c’est plus que ce que nous sommes. C’est ce qui a été, ce qu’il y a et ce qu’il y aura. C’est l’héritage reçu, c’est l’héritage à léguer. On ne peut laisser des troublions qui ont reçu mission depuis Genève d’empêcher la tenue de l’élection venir se fourvoyer avec un tel processus qui a nécessité quand-même de l’investissement pour que le 23 décembre on envoie des casseurs pour empêcher que les Congolais puissent exprimer leur volonté politique" a martelé le Coordonnateur du FCC.
Pour Henri Mova, le candidat de "LAMUKA" serait en mission commandée, celle de perturber le processus électoral en cours.
"Si le Monsieur qui a parlé, a reçu mission de Genève d’empêcher le processus pour que ses commanditaires rentrent dans le processus parce qu’ils estiment qu’ils ont été exclus ad vitam aeternam, si les commanditaires du plan plus global qui ont financé ces différentes rencontres ont trouvé un cheval de Troie qu’ils veulent insérer comme un virus dans le processus… Il faut leur dire que la mèche est trop grosse et nous savons et nous allons donc empêcher que les empêcheurs de tenue d’élections ne puissent sévir. Tout le monde est avisé, l’Etat veille au grain et la machine politique FCC est suffisamment rodée pour empêcher que ceux qui ont honte de boycotter les élections, qui veulent les boycotter sans les boycotter, donner l’impression qu’ils vont y aller… ces gens n’étaient pas prêts ", a dit Mova, apparemment revêtu de sa casquette de ministre de l’Intérieur et Sécurité.
Evaluant le processus électoral, le Front Commun pour le Congo s’est dit satisfait de la manière dont son candidat à l’élection présidentielle a engagé la bataille démocratique depuis que la campagne électorale a commencé.
"L’évaluation faite du premier espace géographique qui a été visité, celui du Katanga montre qu’il y a une forte adhésion à son programme et nous pensons que cela sera relayé bien-sûr dans les autres blocs ", a déclaré Néhémie Mwilanya.
Selon le coordonnateur du Comité Stratégique du Front Commun pour le Congo, la concrétisation de cette étape a été rendue possible grâce à la ténacité du président de la République et Autorité morale du FCC, Joseph Kabila Kabange.

SHADARY A L’ASSAUT DE L’EQUATEUR CE MARDI 4 DECEMBRE
Après l’espace Katanga, c’est celui de l’Équateur qui sera visité dès ce mardi par le candidat de la Kabilie, Emmanuel Ramazani Shadary.
"Nous appelons notre population, nos électeurs qui sont dans les autres blocs géographiques notamment le bloc Équateur qui sera abordé à partir de demain, à adhérer massivement au programme de notre candidat N°13 à l’élection présidentielle, le camarade Emmanuel Ramazani Shadary ", a révélé Néhémie Mwilanya.
Le Coordonnateur du Comité stratégique du FCC a également invité la population à accorder son suffrage à tous les candidats du FCC aux législatives nationale et provinciale, pour donner une majorité confortable à son candidat président une fois élu.

Didier KEBONGO
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