*Atundu invite la population congolaise à garder sa foi intacte en la capacité du Raïs à défendre le pays.

La Majorité présidentielle (MP) ne se montre nullement impressionnée par la décision du Conseil de l’Union européenne, prise hier lundi, de prolonger d’une année, les mesures restrictives à l’endroit de 14 personnalités Rd congolaises parmi lesquelles figure le candidat du Front commun pour le Congo (FCC) à la présidentielle du 23 décembre courant, Emmanuel Ramazani Shadary.

En réaction à ces sanctions de l’UE, la MP, dans un communiqué remis dans la soirée à "Forum des As", daté du même lundi 10 décembre et signé par son porte-parole, André-Alain Atundu Liongo, "appelle la population congolaise à garder son calme et sa foi intacte en la capacité du Garant de la Nation, de l’intégrité du territoire et de la dignité du Congolais, à défendre la Nation et le peuple congolais".
Pour la famille politique du président Joseph Kabila, "notre cause est juste." Pas seulement. "L’éthique politique et le droit des peuples sont de notre côté", affirme le Porte-parole de la Majorité présidentielle.

"IMPRESSION FACTICE D’UN CHAOS ELECTORAL"
Dans sa communication au corps diplomatique en poste à Kinshasa, le 30 novembre dernier, le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et intégration régionale, Léonard She Okitundu, avait menacé de prendre des mesures de rétorsion, si l’UE ne se décidait pas à lever lesdites mesures et ce, avant la tenue des élections.
Pour le VPM Okitundu, "cette praxis consistant à infliger des sanctions à grand renfort de publicité à l’endroit d’éminentes personnalités congolaises était contreproductive, violait le droit international et constituait une menace sur la souveraineté de la RD Congo".
"Ces sanctions, explique le communiqué de l’UE, consiste en un gel des avoirs et une interdiction de visa pour l’UE visant 14 personnes. Elles ont été adoptées le 12 décembre et le 29 mai 2017, en réponse aux entraves au processus électoral en RDC et aux violations des droits de l’homme qui y étaient liées".
Dans le même document, la Majorité présidentielle dénonce les incidents orchestrés à dessein dans certains coins du pays pour donner à l’opinion internationale, "l’impression factice d’un chaos électoral" et bloquer net le processus.
Lire, ci-dessous, le communiqué de la Majorité présidentielle. Didier KEBONGO
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