On fait croire aux gens que le nouveau président de la république, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, serait obligé de nommer un premier ministre du FCC et appliquer le programme du FCC porté par SHADARY. C'est une interprétation étriquée et erronée de la Constitution. Ce n'est pas ce qui est dit dans l'article 78 de la Constitution. La Constitution dit clairement ceci : "
le président de la République nomme un premier ministre au sein de la majorité parlementaire.
Mais, au cas où cette majorité n'existe pas, il nomme un informateur qui a la mission d'identifier une majorité pour former une coalition. Sa mission est de 30 jours renouvelables une fois."

Autrement dit, le président FATSHI n'est pas du tout bloqué par le FCC. Nous connaissons déjà la personnalité qui avait été désignée pour former le gouvernement, en cas de la victoire de CASH. En toute évidence, le président Vital Kamerhe sera certainement chargé de trouver une coalition parlementaire majoritaire à l'assemblée en vue de la formation d'un gouvernement. Il y aura des négociations avec d'autres partis, plates formes et personnalités politiques, comme cela se passe dans tous les pays à régime parlementaire ou semi parlementaire au monde. Ce n'est donc pas un événement particulier à la RDC ni au président FATSHI.

Il faut aussi noter que le FCC n'est pas un parti politique, comme certains l'imaginent à tort. Mais, une plate forme avec une mosaïque des partis politiques. Et, tous ne sont pas du PPRD et ne répondent pas forcément au doigt et à l'oeil à Kabila (surtout pas au moment où il est fragilisé). Sinon, il n'y aurait jamais eu des défections comme celle des G7, par exemple. Il y a aussi des partis membres de l'ancien mouvement Lamuka, qui ne resteront certainement pas tous enfermés dans ce conglomérat, qui a été vidé de son essence. Ce qui veut dire clairement qu'une majorité parlementaire est possible afin de permettre au président de la république de mettre en oeuvre son programme de redressement et de relance du pays. Cela ne veut pas, non plus, dire que les partis et les personnalités à faire partie de cette coalition ne seront pas passées au tamis.

Même s'il peut y avoir quelques aménagements, en fonction de besoins, de priorités et de moyens, Il ne serait donc pas question d'appliquer un autre programme, surtout pas celui de Shadary, comme des affabulateurs à l'esprit tordu le font croire à l'opinion.- Franck Mbula-
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top