Malgré le succès populaire lors de son meeting le week-end dernier à Kinshasa, le candidat malheureux à la présidentielle du 30 décembre, Martin Fayulu, qui continue à contester la victoire du président actuel, s'expose, cependant, à une double invalidation, d'abord au sein de son église, le Centre évangélique Philadelphie, et ensuite, au sein de la chambre basse du parlement.







Si le mot invalidation n'est pas vraiment approprié pour le premier cas concernant l'église mais la suspension convient mieux surtout après une sorte de ''rébellion'' observée à la suite d'une correspondance des jeunes de LAMUKA exigeant au ''soldat du peuple'' de quitter l'église Philadelphie à cause, disent-ils, de la partialité du pasteur titulaire considérant Félix Tshisekedi comme Président de la République et demandant une prière pour lui en présence de Martin Fayulu. Ces jeunes ont traité les responsables de la Philadelphie de tous les noms d'oiseaux.

'' Martin Fayulu aurait dû recadrer ces jeunes-gens qui n'ont pas vraiment été polis envers les hommes de Dieu dans leur lettre, a confié à LIBERTÉ PLUS un ancien de l'église.
Il est admissible de penser qu'un homme de Dieu peut prendre le risque de modifier un arrêt venant de la haute cour du pays, a-t-il ajouté avant de dire que l'église Philadelphie pourrait prendre des mesures nécessaires pour éviter le pire dans l'avenir, fin de citation.

Le second cas pourrait être donc la sanction ou le blâme de l'Assemblée nationale au sein duquel Martin Fayulu est député National. Sur ce point, il faut d'abord noter que lors de la législature passée, Martin Fayulu a été invalidé par le bureau Minaku durant la session parlementaire de Mars 2018 pour absentéisme. Car, il faisait l'école buissonnière, au moment où l'Assemblée nationale avait besoin de lui.
L'histoire risque de se reproduire avec la nouvelle législature si Martin Fayulu continue à s'absenter continuellement. Car, au niveau de l'Assemblée nationale les opérations de vérification des pouvoirs et de conformité d'identités ainsi que de la validation des mandats des députés nationaux démarrent, ce jeudi 07 février, au sein des commissions parlementaires mises en place hier.

La realpolitik oblige Martin Fayulu à pouvoir conserver son poste au sein de l'hémicycle du palais du peuple, malgré ses revendications au niveau de la présidentielle. Puisqu'il lui sera difficile, dans le contexte actuel, de maintenir un équilibre politique jusqu'à 2023 s'il n'est pas quelque part.

À bon entendeur, salut !

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