Au cours d’un point de presse tenu ce jeudi 28 mars 2019 à Kinshasa sur la mise en place et l’installation des Commissions Nationale de Discipline et d’Audit Financier, la Convention Démocratique de l’UDPS par l’entremise de son président, a remis en cause et rejeté le pouvoir de l’actuel président du parti.
Répondant à une question d’un journaliste sur l’absence du président intérimaire Jean-Marc Kabund à cette activité, Victor Wakwenda Bukasa déclare que cette fonction n’existe pas au sein du parti.
“Dans l’arsenal juridique qui fonde la loi à l’UDPS, il n’existe pas de terminologie président intérimaire ou président délégué. Aucun texte du parti, aucun article des statuts, aucun article du règlement intérieur du parti, ce néologisme de président intérimaire ou de président délégué n’existe pas”, a déclaré V. Wakwenda Bukasa.
Le président de la CDP se réfère à l’article 26 des statuts de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social pour appuyer son argumentaire.
“L’article 26 des statuts du parti l’UDPS/Tshisekedi tel que notarié le 25 janvier 2013, stipule qu’en cas de décès, de démission, d’interdiction ou d’empêchement définitif du président du parti, un directoire composé de trois personnalités à savoir, le président de la Convention Démocratique du Parti, le président de la Commission Électorale Permanente du Parti ainsi que le secrétaire général, assument l’intérim collégial du président”, renchérit-il.
Dans la foulée, Victor Wakwenda Bukasa précise que cet intérim est assumé pour une durée des 30 jours après lesquels il est convoqué une session extraordinaire du congrès pour élire un nouveau président.
Or, dans le cas de figure poursuit-il, le président du parti élu au dernier congrès extraordinaire du 31 mars 2018, est vivant il n’a pas démissionné, il n’est pas frappé d’interdiction définitive, il ne jouit pas d’un empêchement définitif.