« Le Front Commun pour le Congo regrette la teneur de certains propos militants tenus par le chef de l’État à l’occasion de sa visite (aux USA), sollicitant l’appui d’une puissance étrangère pour, selon lui déboulonner le système dictatorial en RDC », indique le FCC dans un communiqué.






« Ces affirmations surprenantes remettent gravement en cause l’héritage démocratique ancré dans notre pays depuis 2006 et qui s’est traduit par la toute première passation Pacifique et civilisée du pouvoir à la magistrature suprême jamais intervenue en RDC, passation dont le président la république est pourtant le bénéficiaire au terme des troisièmes élections libres, démocratiques, pluralistes et apaisées du 30 décembre 2018 ».



Le FCC regrette aussi le fait de vouloir instrumentaliser les valeurs républicaines telles que la lutte contre la corruption, « alors qu’elles sont partagées par le FCC depuis la révolution du 17 mai 1997... »

Le FCC rappelle que « l’institution de la chaîne de la dépense, la politique de resserrement budgétaire, la lutte contre le coulage des recettes publiques et le renforcement des réserves de change initié par son autorité morale, (Joseph Kabila) ont eu pour résultats, l’amélioration du cadre général de l’économie de 2001 à 2018... »






Qui respecte vraiment la Constitution?

A l’opposé, le FCC reproche à l’actuel président de la république sa « gabegie financière sans aucun soubassement probant.., et sa gestion economico-financière depuis 2 mois.., en violation de la Constitution et au mépris des textes légaux... ».

Le FCC demande, « considérant la gravité des attaques gratuites et des accusations infondées.., prenant l’opinion à témoin.., appelle à une attitude constructive et non conflictogène ».

« Le FCC demande au président de la république de mettre tout en œuvre pour que toutes les institutions constitutionnelles nationales et provinciales soient installées et qu’elles deviennent opérationnelles dans l’harmonie ».



Le président refuse de nommer Albert Yuma à la primature.

Selon une source proche de la présidence, le ton est récemment monté d’un cran entre le FCC et le CACH, « depuis que le président Tshisekedi a décidé de ne pas nommer Albert Yuma, premier ministre ».

Le président Tshisekedi désire nommer « une personnalité qui refléterait plus le changement qu’il incarne ».

Albert Yuma est le président de la FEC, fédération des entreprises du Congo, mais aussi le président de la GECAMINES.

Malgré ce qu’il conviendrait de qualifier de crise avec le CACH, le FCC, largement majoritaire à l’assemblée nationale, « réitère son engagement à contribuer la bonne marche de la coalition FCC CACH, gage de la stabilité et du développement du pays ».

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