Tout a commencé avec l’annonce à la plénière du président de l’Assemblée nationale, Pierre Maloka, de constituer une mission de vérification des identités des élus des provinces du Nord-Kivu et du Maï-Ndombe.
« Conformément à la mission constitutionnelle du bureau provisoire, celui-ci vous propose la mise sur pied d’une commission chargée de la vérification des élus de Beni et Butembo (Nord-Kivu) ainsi que de Yumbi (Maï-Ndombe)», a-t-il affirmé.
Après cette communication, les députés du Front commun pour le Congo (FCC) ont sollicité une motion.
Rejetant cette demande, Pierre Maloka a donc accordé la parole au secrétaire rapporteur pour annoncer le calendrier électoral du bureau définitif. Ce qui a suscité une forte désapprobation du FCC.
« Pour empêcher la validation des mandats des députés de Beni et de Butembo, certains députés de la majorité se sont permis d’aller agresser physiquement le rapporteur de l’Assemblée », a accusé le député de l’opposition Christian Mwando.
Faustin Towengao, élu du FCC, a de son côté condamné ce « vice de procédure », estimant qu’« on ne peut pas aller jusqu’à bousculer le rapporteur. »
Il a cependant attribué la responsabilité de ce qui est arrivé au président du bureau provisoire de la chambre basse du Parlement, « qui n’a pas pu maitriser la conduite du débat. »