Il ne sera pas là. Toutefois, en tant qu’acteur majeur de l’agora politique en RD. Congo, il ne manquera pas de s’y faire représenter. Dans l’entretemps, au Mouvement de Libération du Congo, les préparatifs de son retour à Kinshasa à la mi-juin 2019 sont, plutôt, très avancés.



 Et, tout prochainement, l’on entend y associer les autres partis et autres alliés de la coalition Lamuka, pour une mobilisation accrue des masses attendues à l’aéroport international de N’djili, le jour ‘’j’. La démilitarisation de la Gombe et, sans nul doute, la décrispation totale de vie politique nationale seraient, en principe, des facteurs favorisant ce nouveau retour au bercail pour de nouvelles manœuvres politiques, avant les prochaines échéances, en 2023.

Fidèle Babala, une des figures de proue du Mouvement de Libération du Congo, dit, en effet, avoir pris toutes les dispositions afin que cette fois-ci, l’accueil à réserver à Jean-Pierre Bemba Gombo, après plus de 10 ans de prison, soit à la hauteur de sa trempe.

D’où, des réunions se multiplient tant au siège, le long de l’avenue de l’Enseignement à Kasa-Vubu. Et, avec elles, tout le reste de l’escadrille à déployer à la mi-juin 2019, lors de la deuxième venue de Bemba à Kinshasa, capitale de la RD. Congo, après les quelques démêlées malencontreuses qu’il avait enregistrées, autrefois, le 5 août 2018, en passant une, deux ou trois nuits à la belle étoile, au Quartier GB, dans une des concessions familiales.







Vers un méga meeting

Certes, la recette n’est pas encore bien ficelée, du moins, pour l’instant. Tout ce que l’on rappelle, cependant, est qu’il y a plus d’une décennie que Bemba a eu à communier avec sa base.

S’il ne l’avait pas fait à cause de pesanteurs et autres impératifs sécuritaires, il n’est pas envisageable qu’il rate encore cette fois-ci, l’occasion de s’adresser aux milliers des congolais et congolaises, à tous ceux-là qui, des années durant, l’ont suivi, soutenu et accompagné. Alors, tiendra-t-il un meeting à N’djili, au stade de martyrs ou à Tata Raphaël ? Va-t-il se contenter d’animer une conférence de presse ou, à la limite, se servira-t-il du siège pour faire passer son message ? Rien n’est moins sûr, dans tout cela.

Tous les moyens étant bons et utilisables, le Chairman du Mlc brisera, le moment venu, l’omerta.

Sur quel pied danser ?

Avec sa fougue habituelle, même s’il aurait pris une dizaine d’années de repli sous le contrôle de son geôlier, sans cellule de Scheveningen de la CPI, à la Haye, il n’a, pourtant pas, perdu de sa superbe et de son intonation.

Au regard perçant, Tribun, homme du grand oral, Bemba Gombo, mieux connu pour ses convictions, sa foi en l’avenir et sa capacité à répandre sa vision politique, devra, paradoxalement, tenir compte de ses nouvelles postures politiques, de ses accointances entretenues depuis Genève, le 11 novembre 2018, avec les autres co-équipiers de la coalition Lamuka, pour ne pas casser la baraque.

Déjà, deux leaders développement, depuis quelques temps, deux types de discours. Moïse Katumbi, rentré au pays, le 20 mai dernier, se montre plus conciliant, reconnaît Félix Tshisekedi comme Président, de facto. Alors que Fayulu qui, contre toute attente, continue à se considérer toujours comme le Président élu, poursuit l’évangélisation de la vérité des urnes.

Entre les deux, sur quel pied danser ? Quelle est, au fait, la vraie position de Bemba ? C’est sur cette réponse exempte de toute ambiguïté que les congolais attendent un minimum de lumière.

A 56 ans, il va sans dire que ses prochaines batailles politiques restent tributaires de nouvelles orientations qu’il pourrait inoculer sur scène pour infléchir les tendances, à la fois, au sein de Lamuka et de l’opinion tant nationale qu’internationale.
LPM 
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