Dans un entretien accordé au journal belge "Le soir" dimanche dernier, le président de la République, Félix Tshisekedi a plaidé pour un assouplissement des sanctions imposées aux proches de Joseph Kabila par les États-Unis d'Amérique et l'Union Européenne.

Pour justifier son plaidoyer, le chef de l'Etat congolais fait savoir que ces mesures étaient été liées à la situation politique du pays qui, d'après lui, a évolué.

"Ces personnalités font aujourd'hui partie de la coalition que nous avons formée. Si nous voulons que les choses se passent bien, nous ne pouvons que plaider en faveur d'une sorte d'assouplissement. Sauf évidemment si les raisons des sanctions sont autres que la crise politique que nous avons traversée, des violations des droits de l'homme par exemple. Ces sanctions étaient liées à la situation politique et celle-ci a a évolué", a indiqué F. Tshisekedi.

La voix du chef de l'État vient se joindre à celle de l'Eglise catholique, qui d'après le secrétaire général de la conférence épiscopale nationale du Congo, est favorable à la levée des sanctions.

Au mois de mai 2017, l'UE avait décidé de sanctionner une dizaine de hauts responsables congolais suite à la répression sanglante des manifestations organisées par l'opposition, appuyée par la société civile et l'église catholique, pour réclamer la tenue des élections.

Ces sanctions vont du gel des avoirs à la privatisation des visas de l'espace Schengen. Au mois de novembre dernier, juste avant l'organisation des élections générales, l'UE a décidé de renouveler ces mesures pour une durée d'une année.


Prince Mayiro

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