La circulation au niveau du Rond-point Victoire n'est plus facile en début de journée. L'accès à un taxi procède d'un véritable rapport de biceps,à défaut de recourir au service d'un "chargeur" moyennant 500 FC. Les automobilistes désertent désormais les grandes artères pour échapper à la traque des agents de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK).
Cette situation impacte naturellement sur le transport en commun. La ville n'est parvenue jusque-là à répondre aux besoins des Kinois en matière de transport en commun. Pour preuve, le secteur est géré à plus de 80% par des privés.
Les agents de l'Hôtel de ville de Kinshasa ont choisi de libérer la Place Victoire pour traquer les automobilistes au niveau de l'école de navigation à Kauka. Ils tiennent ainsi à éviter les embouteillages dans un des plus importants carrefours de Kinshasa.
Avant d'arriver sur Victoire, les agents de l'Hôtel de ville, en gilet orange accompagnés des policiers, arrêtent les récalcitrants. Démarrent alors de longs palabres entre les agents de l'ordre et les automobilistes qui n'ont pas encore acheté leur vignette.
QUAND LA PLUIE S'INVITE AU CONTROLE
Pendant toute la semaine, il a plu sur la ville. Les agents de l'ordre et les propriétaires de véhicules non en règle jouaient au chat et la souris. L'occasion semblait propice pour cette catégorie d'automobilistes de prendre la route pour échapper au contrôle des agents de l'ordre. Mais après la pluie, tout le monde était soumis au contrôle à la barrière.
On observait, à cet égard des embouteillages à cette entrée de l'école de navigation. C'est un pari risqué d'engager son véhicule sur la voie publique. L'opération de contrôle initié par l'Hôtel de ville fait peur également aux privés. Nombreux ne sortent pas leurs véhicules par crainte d'être interpellés.
Les contrôleurs ont pensé installer un poste de contrôle à cet endroit. Aucune manœuvre n'est possible, étant donné que l'entrée vers la rivière Kalamu est bloquée et aucune autre voie n'est accessible aux contrevenants.
L'opération, qui a timidement commencé sur toute l'étendue de la ville, tend à s'intensifier. En effet, après un délai de grâce accordé aux chauffeurs, la DGRK a lancé le recouvrement forcé de la vignette, une taxe spéciale de circulation routière. Ce contrôle est assuré par les agents de cette régie financière rattachée à l'Hôtel de ville avec l'appui des forces de l'ordre.
Des contrôleurs ont été postés dans plusieurs carrefours de la ville pour procéder à la vérification des documents de bord de chaque véhicule, rassure un agent de la DGRK.
Ils ont reçu l'ordre de jeter à la fourrière, tout véhicule non en règle. Cette taxe varie entre 72 à 108 USD selon le tonnage de l'engin ou selon qu'il est propriété d'une personne physique ou morale. Emma MUNTU
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