Le mois de novembre 2019 aura été celui d’un grand complot contre Beni-Lubero. Toute la carte se joue au cours des deux dernières semaines de ce mois. Il s’agit avant tout de l’embrasement de la ville de Beni et sa périphérie directe par les massacres qui aboutiraient au soulèvement bien planifié contre la MONUSCO, et ensuite de la planification de l’extension de la même tragédie à Butembo.

Le meneur du jeu est cette fois le général Delphin Kahimbi

Après avoir tenu à Beni une réunion avec des chefs des égorgeurs, faussement appelés ADF, a procédé aussitôt à la même besogne à Butembo. Si la réunion tenue à Beni a insisté sur la nécessité de déployer le plus possible d’égorgeurs au coeur de cette ville en vue d’y installer désormais une véritable catastrophe, celle de Butembo y a juste posé les pierres du démarrage des massacres.

A Butembo, le général Delphin Kahimbi des FARDC a également fait venir d’autres chefs des égorgeurs dans cette réunion qui impliqua certains fils du milieu gagnés par la corruption du pouvoir d’extermination, mais dont nous taisons les noms pour leur donner une chance de réflexion pour se retirer d’une telle activité satanique orientée contre leur propre communauté. Bien sûr, l’officier militaire chargé du domaine de renseignement dans le secteur de l’opération Sokola 1 ainsi que plusieurs autres officiers FARDC en pied d’oeuvre d’exécution du génocide du peuple Nande ont pris part à cette messe noire.

Au programme de ces conspirateurs, figure avant tout le lancement sans délai des actions terroristes dans la ville: massacres ciblés durant les heures de la nuit, explosion des bombes piégées, des attaques… Ces forfaits seront couverts par l’alibi de la présence des Mai-mai dans la région de manière à convaincre les opinions extérieures que le peuple Nande est tout entier plongé dans le terrorisme, qu’il serait un grand danger non seulement pour le pays, mais encore pour toute la sous-région.

Ainsi, aura-t-on ouvert une voie loyale pour traquer à l’envie ce peuple innocent afin de l’anéantir littéralement. Un répertoire des personnes à cibler par des arrestations arbitraires est déjà élaboré. Les principales victimes visées sont les notables et les dirigeants de la structure communautaire “Kyaghanda”, les commerçants, les membres actifs des mouvements citoyens oeuvrant sur place, des intellectuels influents et des hommes ecclésiastiques.

Entretemps, il est planifié le déplacement d’une partie des égorgeurs se trouvant à Beni pour les réinstaller dans la ville de Butembo et ses environs, ainsi que dans d’autres agglomérations de grande importance, entre autres Musienene, Mulo, Muhangi et Kyondo, qui sont en même temps des sites stratégiques pour asphyxier et prendre en étau la ville de Butembo. L’intention est de couper la connexion de ces axes sur la ville de Butembo en y créant d’insécurité et en y instaurant des grands foyers de massacre des civils, l’objectif final étant de rendre la situation sécuritaire incontrôlable dans la région et d’embraser tout Beni-Lubero, pour que la capacité du peuple local soit totalement anéantie, et que les occupants-envahisseurs (rwandais immigrés) les assiègent sans effort.

Comment peut-on vraiment qualifier honnêtement un gouvernement qui orchestre délibérément un plan si maccabre contre sa propre population? Tout le plan de génocide du peuple Yira dans Beni-Lubero est piloté à partir de la haute hiérarchie de l’armée nationale, les FARDC. Vers quel saint la pauvre nation congolaise devra-t-elle se tourner?
C’est uniquement une prise de conscience collective pourra ouvrir l’horizon d’un nouvel espoir de vie…

Brigitte Kahindo
BLO
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