Le Conseil de l’Union européenne (UE) a décidé de réviser ses sanctions qui pèsent sur 14 personnalités congolaises, tous proches de l’ancien président de la république Joseph Kabila impliqués dans des violations des droits de l’homme entre 2015 et 2018. Dans sa déclaration faite ce lundi 09 décembre 2019, à Bruxelles, l’UE se dit « prête à les adapter en tenant compte de l'évolution de la situation en RDC », et cela, interviendra après un nouvel examen de ces mesures restrictives.


« Comme elle s'y était engagée en décembre 2018, l'UE a procédé au réexamen des mesures restrictives individuelles imposées à des personnalités congolaises. L'UE a décidé de les réviser, elle les réexaminera à nouveau et se tient prête à les adapter en tenant compte de l'évolution de la situation en RDC », lit-on dans la déclaration de l’UE.

Néanmoins certaines sources annoncent que l’UE aurait écarté de sa liste de sanctions deux personnalités congolaises. Selon RFI, il s’agirait de l’ancien ministre de la communication et des médias, Lambert Mende ainsi que Roger Kebelisa, ancien responsable de la sécurité intérieure de l’Agence nationale des renseignements (ANR). Pour l’instant rien n’est encore officiel, l’UE a promis de se prononcer officiellement ce mardi 10 décembre en conférence de presse au terme des travaux ouvert ce lundi.

Les sanctions de l’UE avait adopté le 12 décembre 2016 et le 29 mai 2017 les sanctions contre 14 hautes personnalités congolaises. Elle reproche à ces personnalités « d’entraves au processus électoral en RDC et de violation des droits de l’homme ». Les sanctions ont été prolongées d’un an en décembre dernier.


Ces sanctions ciblent Gabriel Amisi (FARDC), Ilunga Kampete (FARDC), Ferdinand Ilunga Luyoyo (PNC), Célestin Kanyama (PNC), John Numbi (PNC, mais actuellement inspecteur général des FARDC), Roger Kibelisa (ANR), Delphin Kaimbi (DEMIAP), Evariste Boshab (ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité), Alex Kande Mupompa (ancien gouverneur du Kasaï Central), Jean-Claude Kazembe Musonda (ancien gouverneur du Haut-Katanga), Lambert Mende (ministre de la Communication et des Médias), Eric Ruhorimbere (FARDC), Ramazani Shadary (ancien ministre de l’Intérieur) et Kalev Mutond (ancien numéro 1 de l’ANR).

L’UE appel l'État congolais à réformer la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et la cour constitutionnelle.

Dans sa déclaration de ce lundi, le conseil de l'Union européenne a formulé plusieurs recommandations au vu de l'évolution de la situation politique en République démocratique du Congo. Parmi ses conclusions, l'UE appelle à la réforme des institutions notamment la Commission électorale nationale indépendante et la cour constitutionnelle.

Selon le conseil de l'Union européenne, c'est pour consolider la démocratie et garantir la stabilité, ce, en prévision des échéances électorales de 2023 qu'il en appelle à cette mesure.

Il faut noter que dans le même ordre d'idée, le comité des laïcs avait organisé un sit-in de trois jours devant le palais de la justice exigeant la réforme de la Ceni et la cour constitutionnelle.





Le Conseil #UE a adopté des conclusions sur la #RDC à la suite du premier transfert de pouvoir pacifique de l'histoire du pays, qui ouvre une fenêtre d'opportunités pour la stabilité et le développement inclusif en RDC et dans la région tout entière.

Djodjo Vondi
MEDIA CONGO PRESS
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