En partance pour le Burundi, Emmanuel Ramazani Shadari – le secrétaire permanent du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie – le parti phare du Front commun pour le Congo, vient d’être débarqué de l’avion à l’aéroport international de N’djili, dans la nuit de vendredi à ce samedi 25 janvier 2020.

Le numéro 2 du parti de Joseph Kabila – le président honoraire de la RDC- était à la tête d’une délégation de son parti pour une mission politique à Budjumbura.

Lui et Marcelin Shishambo , ancien gouverneur de la province du Sud-kivu sont accusés d’avoir voulu effectuer le voyage avec des anciens passeports diplomatiques leurs délivrés respectivement en qualité de vice-premier ministre de l’intérieur du gouvernement Matata Mpoyo ainsi que du gouverneur du Sud-kivu. Les fameux passeports seraient confisqués par la direction générale de la migration (DGM).

Information livrée par notre confrère Pitshou Mulumba, rédacteur en chef au Journal le potentiel et confirmée par certaines sources sécuritaires depuis l’aéroport de N’djili.









Par ailleurs , d’autres membres de la délégation détenteurs de passeports diplomatiques réguliers sont de manière volontaire , et en solidarité avec leur chef descendus de l’avion Kenya Airways. C’est le cas du député François Nzekuye.

Pour le moment, personne au FCC n’a encore confirmé l’information.

L’ambassade burundaise n’avait – elle pas pu se rendre compte de cette situation avant de  délivrer les visas à ces personnalités de la principale force politique institutionnelle de la RDC ?
Emmanuel Ramazani Shabari serait-il victime de sa dernière déclaration faite le mercredi 22 janvier dernier à Kinshasa ?

S’agit -il d’un règlement des comptes où bien le début de l’effectivité d’un état de droit en RDC? Ou tout simplement l’heure des upercutes a véritablement sonné ?
Autant de questions qui traversent la mémoire de plus d’un observateur avisé.

Devant les femmes du PPRD, le dauphin et candidat malheureux à la dernière présidentielle en RDC, avait promis de paralyser le pays au cas où l’on oserait de toucher à Albert Yuma – le président du conseil d’administration de la Gécamines – qui est accusé dans une affaire des 200 millions de dollars américains
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