La Première ministre belge Sophie Wilmès est attendue mercredi 5 février à Kinshasa. Elle va conduire en RDC une mission politique et diplomatique de trois jours avec une itinérance à Lubumbashi. Elle sera accompagnée des ministres belges des Finances et de la Coopération au développement, Alexander De Croo et de l’Intérieur, de la Sécurité et du Commerce extérieur, Pieter De Crem.

Sauf imprévu, la Première ministre belge foule le sol congolais ce 5 février. Selon le ministère belge des Affaires étrangères, Sophie Wilmès est accompagnée du vice-Premier ministre et ministre belge des Finances et de la Coopération au développement Alexander De Croo, ainsi que du ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et du Commerce extérieur, Pieter De Crem. Mais, contrairement à l’annonce initiale, le ministre des Affaires étrangères et de la Défense, Philippe Goffin n’est pas du voyage, ont annoncé les services proches de son entourage.



Il est prévu, souligne le communiqué, des contacts de haut niveau, ainsi que des rencontres avec le monde des affaires et les ONG à Kinshasa. Le jeudi 6 février, la délégation rencontrera à Kinshasa le gouvernement congolais et des acteurs économiques. Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, devrait la recevoir le même jeudi. Le lendemain, la délégation devrait se rendre au Consulat général de Belgique à Lubumbashi de nouveau opérationnel depuis peu, pour procéder à son ouverture solennelle. La délégation belge visitera, enfin, un projet, non dévoilé, de la coopération au développement belge en RDC.

Concrétisation de la normalisation des relations bilatérales entre la RDC et la Belgique



La normalisation des relations bilatérales entre la RDC et le Royaume de Belgique, concrétisées depuis l’investiture du président Félix Tshisekedi il y a une année, devraient connaitre, avec la visite de la Première ministre belge (quoique en affaires courantes), un nouveau départ.
Et les raisons de la fâcherie entre les deux pays, exacerbées sur la fin du régime de son prédécesseur ne manquent pas. Il est de même à remarquer que des signes de bonne volonté sont venus de Kinshasa, alors que Bruxelles continue à marquer le pas, en dépit d’une bonne volonté maintes fois exprimée.

Kinshasa attend de la Belgique qu’elle joue de son influence d’ancienne puissance coloniale sur l’Union européenne pour la levée des sanctions ciblées décrétées jadis à l’encontre d’une douzaine de proches de l’ancien chef de l’Etat Joseph Kabila.



La voix de la Belgique serait également entendue en faveur de la levée de l’embargo sur les armes à destination de la RDC, alors que le pays doit faire face à une multitude de bandes armées locales et étrangères, avec leur suite de tueries au quotidien. Tout ceci passant, naturellement, par le rétablissement sans conditions d’une coopération militaire mutuellement avantageuse.

L’assouplissement des conditions d’obtention de visa pour l’Espace Schengen, dont le bureau a été rouvert à Kinshasa devraient également faire l’objet de reprocité par la remise en fonctionnement du Consulat de RDC à Anvers.

A tous points de vue, l’absence dans la délégation belge du ministre des Affaires étrangères et de la Défense ne manquera pas de soulever des interrogations.

Car, même expédiant les affaires courantes, la Première ministre belge n’en garde pas moins la prérogative de communiquer au prochain gouvernement des propositions basées sur le réalisme d’un nouveau régime à Kinshasa qui multiplie des signes d’évolution positive tant dans les droits de l’homme que dans la transparence de la gestion de la chose publique.


La Prospérité
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