L’évêque Pascal Mukuna de l’Assemblée Chrétienne de Kinshasa a été interpellé, mercredi 5 février au Conseil National de Sûreté (CNS). Il y a été auditionné au sujet de motivation de ses critiques très sévères envers le président honoraire Joseph Kabila et la création de son mouvement d’éveil patriotique. Selon l’homme de Dieu interpellé, il lui a été intimé l’ordre d’arrêter ses critiques envers l’ancien régime.
Mais selon les indiscrétions du CNS parvenues à Scooprdc.net, cette interpellation du pasteur de l’ACK n’a pas été avalisée par le président de la République de qui dépend directement cette institution sécuritaire. D’après la source du média en ligne, très fâché, le président Félix Tshisekedi a sévèrement reproché, mieux blâmé son conseiller spécial en matière de sécurité, François Beya, dont le directeur de cabinet, Kabwa Kabwa, a été chargé de verbaliser le serviteur de Dieu.

En effet, une telle interpellation requiert obligatoirement l’autorisation du chef. Ce qui n’aurait pas été le cas et Fatshi l’a appris après. Est-ce l’excès de zèle de François Beya ou de son directeur de cabinet ? Est-ce une main noire de l’ancien régime pour intimider le pasteur allié d’hier ? Tout est possible. Mais seulement au CNS, Thethe Kabwa Kabwa est présenté comme un kabiliste qui a été imposé à François Beya par Joseph Kabila pour le surveiller et surveiller tout ce que Félix Tshisekedi fait. On l’accuse, à tort ou à raison, de travailler pour le compte de Joseph Kabila.

Non sans raison, dans les couloirs du CNS, l’on se demande entre Pascal Mukuna qui n’appelle qu’à un éveil patriotique pour soutenir les actions du chef de l’Etat Félix Tshisekedi, et Emmanuel Ramazani Shadary qui menace de paralyser le pays, qui de deux ce service de sûreté de l’Etat devrait-il interpeller ? Le constat est que depuis la déclaration incendiaire du candidat malheureux FCC à la présidentielle de 2018 et secrétaire permanent du PPRD, le CNS est resté indifférent et le laisse dormir calmement sur ses oreillers, alors qu’en principe il fallait l’interpeller pour lui demander comment compte-t-il paralyser le pays ? A-t-il une armée ou une milice ? Mais rien de cela n’est fait.

Du coup, certains agents de ce service qui se sont confiés à Scooprdc.net, dénoncent le maintien du cordon ombilical qui lie encore leur hiérarchie à l’ancien régime. Deux camps se seraient dessinés au sein du CNS et cela s’est confirmé ce vendredi 07 février lorsque le numéro 1 du CNS arrivé au bureau un peu plus tôt, a interdit l’accès à tous ses collaborateurs, même aux AP, sous prétexte qu’après lui, personne d’autre n’entre. La cohabitationtion serait morose. Dossier à suivre !

Par Agnelo Agnade.

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