La question n’est pas anodine. Voici pourquoi. Quand une opposition politique, d’ordinaire si bruyante, adopte subitement le silence, des questions fusent. Est-elle à court d’idées ? Ou, au contraire, joue-t-elle le jeu du pouvoir au détriment des populations qui continuent, elles, de gémir ?

Pourquoi des jeunes turcs découverts, pour la plupart, à la faveur de la Conférence nationale souveraine (1991-1992), ont-ils abandonné l’arène au profit exclusif de la coalition CACH-FCC ? Sont-ils tous d’accord avec la gouvernance de ladite coalition ?

Qu’ils appartiennent à l’opposition parlementaire ou extraparlementaire, les opposants semblent, en ce mois de février, gagnés par une certaine somnolence alors que des sujets à fort potentiel de controverse sont légion.

Ainsi, le terrain étant abandonné aux principaux partis membres de la coalition au pouvoir, il est tout à fait normal, mais regrettable, que la cote de sympathie envers l’opposition baisse spontanément.

Quoi qu’il en soit, ’’l’absence’’ des foucades de l’opposition sur les grandes questions de l’heure inquiète particulièrement les militants. Mais s’il arrivait que cela soit motivé par les vacances parlementaires –qui éloignent de la capitale les sénateurs et députés en fonction – l’alibi ne convaincrait pas. Tout simplement parce que tous les opposants ne siègent ni au Sénat ni à l’Assemblée nationale.

Alors, les opposants font-ils profil bas pour n’avoir pas réussi à désigner parmi eux un unique «Chef de file» qui devra recevoir l’onction du Parlement en mars ? Se résignent-ils au service minimum pour avoir donné d’eux l’image caricaturale de gens en quête obsessionnelle de pouvoir … pour le pouvoir ? En tout cas, faute de réponses, le silence de l’opposition n’en devient que mystérieux.


Le Potentiel
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