La précipitation à laquelle le président du Sénat, à son coté la presidente de la chambre basse, tous les deux du Fcc et vont pouvoir inviter le premier ministre, aussi du Fcc, a usée pour annoncer la convocation du Congrès inquiète le Congolais réfléchi.

Nous avons parcouru, ce matin, l'article 119 de la Constitution; aucun cas ne permet cetre convocation d'un congrès réunissant les deux chambres: Il n' y a pas de procédure de révision constitutionnelle, pas de proclamation de l'état d'urgence ou de siège... Après arrestation d'un justiciable normal ayant le titre d'un chef de cabinet du chef de l'état, pas d'audition du discours du chef de l'état sur l'état de la nation et pas de désignation des trois membres de la Cour constitutionnelle non plus !
Pourquoi cette réaction hâtive du président de sénat ?
VItal Kamerhe est placé sous mandat d'arrêt par un magistrat nommé à ce poste par Joseph Kabila et comme les gouverneurs et autres hauts fonctionnaires sont moralement redevables à celui qui les a nommés. 

Felix Tshisekedi n'a pas intérêt à humilier son partenaire dans un bateau qui est loin de l'arrivée, sinon ils couleraient tous les deux. Ce qui fera l'affaire de FCC, Ça sent le roussi!

Il y a lieu de se poser la question à qui profite l'arrestation et l'humiliation de Vital Kamerhe, pas à l'état de droit, ni au président Félix Tshisekedi.

Le surgissement du président de la cour de cassation avec un communiqué qui ne tient pas compte des intérêts des personnes détenues, des urgences judiciaires des causes mises récemment à l'instruction.
La politique est une scène où se pratique les stratégies.
Je crois que dans ce parti des Talibans, les stratèges manquent, leurs commandants Ahmed Massoudi sont éliminés, à petit feu. Il n' y a pas de vrais Mollahs.
Que les combattants réfléchissent par la tête et non par les pieds ! 
























                                             Sangoyacongo

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