Nommés en juillet, trois nouveaux juges de la Cour Constitutionnelle ont prêté serment ce mercredi devant Félix Tshisekedi. La cérémonie s’est déroulée au siège du Parlement. Cette cérémonie s’est inscrite dans un contexte de tension entre le Cach et le FCC formant la coalition au pouvoir.

Les mains levées, index et majeur bien droits en forme de V, V de la victoire, Félix Tshisekedi est largement applaudi par les militants de l’UDPS, son parti, qui ont fait le déplacement du Palais du peuple, le siège du parlement congolais. Dans la salle, après l’hymne national, les supporteurs de l’actuel président de la République venus par milliers entonnent en plein hémicycle l’hymne de l’UDPS. Et le protocole laisse faire.


V de la victoire pour Tshisekedi

Une fois l’hymne terminé, Félix Tshisekedi, tout sourire, lève encore les bras, et exécute le V de la victoire. Un clin d’œil, aux militants de son parti. La cérémonie ne sera pas longue. Nicole Ntumba Bwatshia, conseillère principale du chef de l'État en matière juridique et administrative, dirige la séance et fixe le cadre : « La cérémonie de ce jour est particulière. Elle continue de s’inscrire dans la logique de la réforme de la justice telle qu’entreprise par son excellence M. le président de la République depuis son accession au pouvoir. »

L’un après l’autre, Kaluba Dieudonné, professeur de droit, Kalumé Alphonse, ancienne conseillère à la Cour suprême de justice et Kamulete Badibanga, ancien conseiller à la cour de cassation, prêtent serment devant Félix Tshisekedi.

Un message envoyé au parti de Kabila

Dans la salle, les chansons contre l’ancien président sont entonnées. Les militants de l’UDPS appellent même à la fin de la coalition au pouvoir formée par Félix Tshisekedi et Joseph Kabila. Ils demandent même la dissolution de l’Assemblée nationale.

Selon les proches de Félix Tshisekedi, ce n’était pas qu’une simple cérémonie ce mercredi au Palais du peuple. Pour eux, il fallait bien passer le message et à la population et à l’allié Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila : « Il n’y a pas deux présidents de la République. Il n’y en a qu’un seul. Il fallait le démontrer et aujourd’hui, on l’a fait », a dit un membre du cabinet de l’actuel chef de l’État.

Un autre proche de Félix Tshisekedi ajoute que, pour eux, l'affaire fait partie maintenant du passé : « Le dossier Cour constitutionnelle, il faut oublier. On est passé à autre chose. Nous avons plusieurs autres batailles. Retenez la date d’aujourd’hui ».


Selon les proches de Félix Tshisekedi, ce n’était pas qu’une simple cérémonie ce mercredi au Palais du peuple. Pour eux, il fallait bien passer le message et à la population et à l’allié Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila : « Il n’y a pas deux présidents de la République. Il n’y en a qu’un seul. Il fallait le démontrer et aujourd’hui, on l’a fait », a dit un membre du cabinet de l’actuel chef de l’État.

Un autre proche de Félix Tshisekedi ajoute que, pour eux, l'affaire fait partie maintenant du passé : « Le dossier Cour constitutionnelle, il faut oublier. On est passé à autre chose. Nous avons plusieurs autres batailles. Retenez la date d’aujourd’hui ». 

Le FCC veut revoir sa stratégie

Du côté du FCC, plusieurs cadres dénoncent ce qu’ils appellent mauvaise foi de la part de Félix Tshisekedi, alors que le parti avait appelé au boycott de l’événement. D’autres vont plus loin et parlent de l’instauration d'une dictature. Dans la famille politique de Joseph Kabila, des réunions sont annoncées à partir de ce jeudi pour évaluer la situation, resserrer les rangs et développer de nouvelles approches par rapport au positionnement de l’allié Félix Tshisekedi et aux échéances à venir.

Selon diverses sources, la situation est telle que la réunion du conseil des ministres risque de ne pas se tenir.






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