Dans une conférence de presse organisée dimanche 25 octobre, la plateforme « Soutenons Vital Kamerhe » plaide pour que le Président de la République, Félix Tshisekedi, s’implique personnellement et officiellement pour l’acquittement de son directeur de cabinet, Vital Kamerhe.

Le président national de cette structure, Caius Matata Kahusi, cité par la radio Okapi, estime que le président de l’UNC, est « victime d’un procès politique et non un procès judiciaire. » 

« Nous avons constaté que Vital Kamerhe est victime d’un procès politique et non judiciaire. C’est pourquoi, nous demandons au Président de la République de profiter des consultations qu’il entame cette semaine, pour résoudre politiquement, une fois pour toutes, le dossier dont est victime son directeur de cabinet », a affirmé Caius Matata. 

Selon lui, le moment est opportun pour que Vital Kamerhe participe en homme libre dans les consultations que le président va entamer, lundi 26 octobre, tel qu’annoncé dans son adresse à la nation. « Il doit être acquitté », dit-il. 

« Nous demandons au Président de la République, en tant que magistrat suprême, d’user de toutes ses prérogatives, pour qu’il participe en homme libre aux consultations qu’il entame cette semaine, qu’il soit acquitté », poursuit Caius Matata. 

Il pense aussi qu’en tant que pacificateur, Vital Kamerhe « a la manière de mettre toutes les parties ensemble. » 

« Nous pensons qu’avec sa présence, toutes les parties prenantes vont trouver un terrain d’entente, et il y va aussi de l’intérêt du Président de la République, en tant que son principal allié », conseille-t-il. 

Pour lui, cette demande au Président de la République est la phase diplomatique de la campagne « Acquittez Vital Kamerhe », qui se prépare à saisir le Pape François dans ce dossier. 

Vital Kamerhe et Samih Jammal ont été condamnés à vingt ans des travaux forcés par le Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe.

Le tribunal avait dit « établie en fait et en droit l’infraction de détournement des deniers publics portant sur le montant de 48 831 148 $USD à charge des prévenus Samih Jammal et Kamerhe Lwa Kanyingini Vital ; en conséquence, les a condamnés chacun à 20 ans de travaux forcés. » 

Les avocats de Vital Kamerhe ont introduit un recours à la Cour de cassation pour la demande de liberté provisoire. Le président de l’UNC voulait casser l’arrêt de la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe qui avait rejeté pour une énième fois sa demande de liberté provisoire, mais sa demande a été rejetée mercredi 5 août. 


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