"De quel droit Joseph Kabila qui est reconnu en tant que sénateur à vie par la constitution, peut toucher un salaire de 680.000 dollars à la fin de chaque mois, supérieur aux salaires du président qui est en fonction.ce n'est pas une violation de la constitution? On doit revoir cette affaire",  estime le secrétaire général de l'UDPS.

Augustin Kabuya (photo) révèle même que ''l'ancien chef d'Etat n'a aucun retard dans ses paiements pendant que l'actuel chef de l'État Félix Tshisekedi accuse 2 mois d'arriérés de salaires''.

Tout cela, poursuit-il, "parce qu''il y a un ministre des finances FCC qui veut à tout prix humilier le président de la République''

Alors que la révision de la disposition légale sur les rémunérations de ces deux personnalités n'est possible que par le vote d'une nouvelle loi au parlement où le FCC a la majorité absolue, Augustin Kabuya affirme que la révision finira rapidement par arriver, ''on doit laisser le temps au temps.on verra réellement s'ils sont majoritaires ou pas dans les jours à venir".


Problème de compétences


En réaction, Christophe Kolomoni (FCC) explique que ''la politique de rémunération de l'État n'est pas géré par le secrétaire général d'un parti politique.et ce qui s'occupe de cette rémunération ne le détermine pas eux-même.il y a une politique salariale dans le pays , il y a des services compétences, la compétence elle même étant d'attribution''.

Il précise qu''il y a les experts de l'État qui fixent les salaires et les rémunérations de personnels publics de carrière de services publics de l'État, autant pour tous les hauts dignitaires, qu'il s'agisse du Chef de l'État en fonction et du chef d'Etat honoraire. Le président Kabila ne s'est pas octroyé une rémunération, cela a été déterminé par ce qui ont la capacité de légiférer".

Pour lui ''s'il est admis que cette situation peut être revu, il faut revenir dans la filière, revenir dans la procédure pour examiner les différents audits de ces émoluments et voir qu'est-ce-qui peut être fait afin de rencontrer les attentes des uns et des autres''.

Pour Christophe Kolomoni, il convient de ne pas enflammer inutilement l'opinion pour "une loi qui est votée par le parlement".

S'il se révèle aujourd'hui que "le président sortant touche plus d'émoluments que le président en fonction. doit-on attribuer la faute aux bénéficiaires dont les effets proviennent d'une loi qui a été voté ou à ceux qui l'ont déterminé'' , s'interroge-t-il

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