Introduction


Dans tous les temps, le peuple congolais s’est toujours caractérisé par le charisme d’hospitalité rarement retrouvé ailleurs dans le monde. Ceux qui se font aujourd’hui appeler des Banyamulenge n’ont pas non plus manqué de profiter de ce don. Ne figurant nulle part, jusqu’à 1954, sur le répertoire des tribus et ethnies élaboré minutieusement par le colonisateur Belge, les “soi-disant” Banyamulenge ont été pourtant traités par les congolais avec un sentiment de fraternité incontestable, profitant de tous les avantages normalement échus aux nationaux dont le droit de propriété des terres, admission dans toutes les écoles du pays, intégration dans la gestion des choses publiques (administration, économie, armée, sécurité etc.)



Mais alors d’aucuns s’interrogeraient pourquoi cette hospitalité légendaire doit se tourner subitement en dérision, jusqu’à créer un ressentiment qui lègue les Banyamulenge à la liste des Indésirables en RD Congo? L’encre pourra continuer de couler sur cette question; mais la plus grande vérité reste le fait que les Banyamulenge ont délibérément choisi de se faire victime de leur mensonge, orgueil, hypocrisie, fourberie et comportement antipatriotique.


Le mensonge


Par un mensonge sans scrupule, les Banyamulenge cherchent à changer l’histoire d’une Nation aussi vaste que la République Démocratique du Congo. C’est vraiment absurde que les Banyamulenge prétendent sans gène d’être arrivés déjà au 18e siècle dans l’espace qui deviendrait en 1908 l’état de Congo-Belge, sans que le Belge, avec toute son expertise anthropologique, ne les ait jamais reconnus dans cet espace jusqu’au moment de l’Indépendance ni en tant que communauté tribale/ethnique ni en tant que communauté linguistique. En effet, en 1954, Van Bulck élabore Orthographie des noms ethniques au Congo Belge suivie de la nomenclature des principales tribus et langues du Congo belge au sujet des ethniques au Congo Belge. Ce répertoire reprend jusqu’aux communautés ethniques les plus minuscules qui pourraient même passer inaperçues à cause de leur enclavement dans des ethniques relativement plus denses. C’est là qu’on trouve intégralement la nomenclature des tribus et des langues qui existaient sur l’étendue du Congo Belge. La nomenclature de “Banyamulenge” ne s’y trouve nulle part, ni en qualité ethnique ni en qualité linguistique.



Mais déjà, précédemment en 1950, G. Hulstaert avait élaboré un autre travail dans le sens d’une “Carte linguistique du Congo Belge”. Là non plus, l’existence des Banyamulenge ne se fait mentionner nulle part. Le témoignage ces deux travaux scientifiques hautement qualifiés et servant de référence à l’Institut Royal Colonial Belge sont suffisamment fiables pour démentir la prétention des Banyamulenge de faire partie des occupants du territoire congolais avant l’ère coloniale. Les Banyamulenge veulent se forger une histoire propre tout en cherchant à l’imposer pour déformer l’histoire de tout un pays. Ils doivent se reconnaître tels qu’ils sont, c’est-à-dire en qualité d’immigrés qui doivent se faire intégrer en suivant des voies honnêtes.



D’ailleurs, tout récemment, même le général James Kabarebe ne s’est pas gêné de déclarer devant des universitaires rwandais que l’ethnie Banyamulenge n’existe pas, et que ceux qui se réclament de cette communauté-là sont simplement des “Rwandais”.



Bien plus, il est nécessaire de rappeler qu’il n’existe pas non plus une langue des “Banyamulenge”; car, les Banyamulenge, comme tous les autres Tutsis au Rwanda ou à travers le monde parlent le “Kinyarwanda” qui est la langue de la communauté Hutu.


Fausse alerte de marginalisation


Les Banyamulenge ont semé un autre mensonge qui révolte beaucoup de congolais, quand ils crient partout qu’ils sont discriminés et marginalisés en RD Congo. L’insatisfaction des Banyamulenge dans tous les avantages dont ils jouissent en RD Congo est de nature à remettre en question leur intention réelle sur ce pays. Une communauté compté parmi les plus minuscules au pays, mais qui compte plus de 500 officiers militaires dans l’armée nationale, qui occupe les postes de recettes les plus juteux du pays tel que la Direction Générale des Douanes et Assises, le service de contribution, la sécurité etc. et qui continue de prétendre être marginalisée dans la gestion des choses publiques, n’est-ce pas là un mensonge très suspect et révoltant?


L’orgueil


A peine arrivés en République Démocratique du Congo, les Banyamulenge sont hantés par l’ambition d’un complexe de supériorité injustifiable. Ils méprisent tout le monde sur leur passage. Ils sont avide de s’emparer des terres, du pouvoir coutumier et marquer leur influence au dépens des autochtones. Combien de chefs coutumiers autochtones n’ont-ils pas éliminé froidement dans le grand Kivu au nom de cette cupidité? Partout où ils sont généreusement intégrés, ils n’envient que des postes de commandement, ne cachant point leur ambition de dominer. Comme symbole explicite du mépris envers les autres, on les a vu souvent cracher sur la face des autochtones en prononçant un langage d’extrême dénigrement.


Manque d’amour pour le Congo et pour le peuple congolais


C’est ici que se trouve le nœud de tout le ressentiment des congolais envers les Banyamulenge. Ces derniers ont toujours cohabité harmonieusement avec les autochtones congolais jusqu’aux année 1990, époque où les Banyamulenge ont révélé leur vraie face à travers une fourberie, une hypocrisie et une duplicité intolérable, sur base desquelles les congolais se sentent aujourd’hui en droit d’affirmer que les Banyamulenge sont plus rwandais que congolais, car ils ne cessent de le prouver constamment par leur comportement pratique.



Tout le sale secret de l’intention profonde des Banyamulenge a commencé à se dénicher avec le lancement de la guerre de libération du rwandais par le Front Patriotique Rwandais, FPR, en 1990. On a seulement constaté le début de la disparition des Banyamulenge partout à travers le Congo: ils rejoignaient le front du FPR au Rwandais. Toutefois, le plus grand scandale s’observera à partir de juillet 1994, quand au moment de la prise du pouvoir à Kigali par le FPR les Banyamulenge qu’on croyait être “congolais” ou aspirant à être congolais en part entière, déclarer ouvertement qu’ils rentraient chez eux au Rwanda. Ils ont déserté des écoles, les postes de services où ils étaient casés, les terres et les propriétés qu’ils exploitaient en RD Congo sans que personne ne les chasse, mais uniquement parce que, étant Rwanda, ils se sentaient plus heureux de retourner vivre sur la terre de leurs ancêtres que de continuer de profiter des avantages inestimables que les congolais venaient de leur offrir en les intégrant dans leur société.


Les Banyamulenge, un cheval de Troie du Rwanda en RDC


Aussitôt après, en 1996, on constatera le retour de ces Banyamulenge aux côtés des rwandais par une guerre d’agression masqué sous le voile de libération. Cette astuce se remarquera seulement lorsque, après cette libération, le Rwanda refusera de quitter la RDC pendant que tous les autres alliés s’en retiraient. Dès lors, il est devenu impossible de distinguer clairement qui sont les Banyamulenge et qui sont les Rwandais en RDC.

Les Banyamulenge ont ainsi facilité aux Rwandais de maintenir et de pérenniser leur invasion en RDC, avec une usurpation massive de nationalité. Beaucoup de Rwandais ont profité de cette opportunité pour duper l’Office International de Migration (OIM) pour trouver la réinstallation en Amérique, au Canada, en Europe ou en Océanie en prétendant être des refugiés congolais.


Les Banyamulenge et le Rwanda imposent aux congolais une culture de violence


Pour s’imposer facilement en RDC, les Banyamulenge et les rwandais ont vite transformé leurs armes de libération en outil de violence et de criminalité contre les congolais. Il sied de rappeler que, après trente ans de règne, Mobutu, malgré ses failles, avait tout de même laissé aux Zaïrois le meilleur héritage de l’unité nationale, la paix et le respect de la vie humaine comme valeur sacrée.



Mais les Banyamulenge vont aidé le Rwanda à imposer en RDC la culture de la violence. Cette culture sera érigée en système de gestion du pouvoir par le président imposé par les Rwandais aux congolais en la personne de Joseph Kabila. C’est alors qu’on constatera le début des massacres organisés contre les communautés autochtones et leurs chefs coutumiers, le massacres de Bakombora, le massacre dans les camps de refugiés Hutu, le massacre de Tingi-tingi, le massacre de Beni, le massacre en Ituri, création des conflits intercommunautaires en armant les uns contre les autres, le kidnapping pour exiger des rançons, des braquages à main armée sur les routes et à domicile, les assassinats ciblés des élites du pays à tous les niveaux en utilisant des moyens variés dont les armes à feu, l’empoisonnement, provocation des accidents, financement des groupes armés pour exterminer les congolais etc.



Aujourd’hui, la RDC s’en trouve dans le total chaos sécuritaire. Or ce sont les rwandais cachés sous la couverture des Banyamulenge qui tiennent la gestion de sécurité et de l’armée jusqu’à nos jours. Au lieu de travailler pour éradiquer le phénomène de l’insécurité en vogue, ils abusent de leurs fonctions pour ravitailler et renforcer les groupes armés avec la logistique du gouvernement congolais. Voilà pourquoi les massacres de Beni et de Djugu ne peuvent être maîtrisés.


Les Banyamulenge ont suffisamment prouvé qu’ils sont plus rwandais que congolais


Dans les différends qui s’observent par moment entre la RDC et le Rwanda, les Banyamulenge se rangent toujours du côté du Rwanda. Aujourd’hui, par exemple, malgré tous les crimes que le Rwanda a commis en RDC tels que répertoriés dans le rapport mapping des Nations Unies, seul les Banyamulenge continuent à torpiller la demande que formule tout le peuple congolais pour exiger la justice en rapport avec les dégâts enregistrés sur le plan humain et matériel.



Par ailleurs, après l’agression de 1996, il y a eu au moins quatre autres agression rwandais contre la RDC à partir de la frontière du Kivu toujours s’appuyant sur la communauté Banyamulenge, après avoir trouvé quelques marionnettes autochtones. Telles sont les rébellions du Rassemblement des Congolais pour la Démocratie (RCD), du Front pour la Libération de l’Est du Congo (FLEC), du CNDP, du Mouvement du 23 Mars ou M23.

Ainsi, pendant les 20 ans de règne de Joseph Kabila, ce dernier a collaboré, main dans la main avec les Banyamulenge pour mettre la RDC à genou devant le Rwanda en infiltrant sous la couverture des Banyamulenge des rwandais dans l’armée congolaise, dans le renseignement, les services de recettes, l’économie, l’administration…



En conséquence, la vie publique en RDC est caractérisée par un chaos total, offrant au régime de Kigali la facilité d’y faire tout ce qu’il veut, en l’occurrence le pillage des ressources sans que le pouvoir en place à Kinshasa ne parvienne ni à le stopper ni à contrôler ses mouvements.


Conclusion


Les congolais sont toujours disposés à intégrer les Banyamulenge dans la communauté nationale. Cependant, tout dépend de l’attitude qu’adoptera les Banyamulenge. Cette intégration ne sera possible que lorsque :



– Les Banyamulenge comprendront que Joseph Kabila et Paul Kagame qui constituent le pôle de leur orgueil ne sont pas éternels. Car avec leur sale politique d’exterminer les congolais pour exploiter les ressources de ce pays sans la participation des congolais eux-mêmes est le plus mauvais héritage que ces deux présidents criminels sont en train de léguer aux Rwandais dont le peuple congolais risquera de pardonner difficilement les crimes subis;

– Les Banyamulenge apprendront à aimer avec un sentiment patriotique la République Démocratique du Congo comme leur propre pays et les congolais comme véritables frères;

– Les Banyamulenge renonceront à leur culture de mensonge, d’orgueil et de bain de sang ou violence;

– Les Banyamulenge apprendront à respecter les populations autochtones qui leur ont offert l’hospitalité;

– Les Banyamulenge comprendront qu’une vraie réconciliation doit permettre à la justice de faire objectivement son travail;

– Les Banyamulenge se désolidariseront de leurs leaders politiques qui les maintiennent en otage et les utilisent comme bouclier dans leurs ambitions politiques machiavéliques.

– Les Banyamulenge doivent cesser d’être la porte dont se sert le Rwanda pour envahir la République Démocratique du Congo en vue de piller les ressources naturelles et massacrer des innocents.


©Beni-Lubero Online.

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