Le 24 avril 2019 , elle est élue présidente de l’Assemblée nationale pour la troisième législature de la troisième République, succédant ainsi à Aubin Minaku. Elle est élue sur le ticket FCC-Cach, la coalition de l’ancien président Kabila et celle de l’actuel président Felix Tshisekedi.


Son mandat s’achève donc aujourd’hui. Mabunda quitte officiellement le bureau de l’Assemblée nationale, mais reste tout de même députée.

C’était ce jeudi lors d’une plénière tendue. 283 députés ont voté pour la destitution du bureau de l’Assemblée nationale, et 203 ont voté contre.

Ces résultats font tomber Mabunda et son bureau après un long feuilleton.

Retour sur l’élection de Mabunda au perchoir de l’Assemblée nationale

Jeanine Mabunda Lioko a été élue, sans surprise, présidente de l’Assemblée nationale, le mercredi 24 avril 2019. Elle était la seule candidate.

Seule candidate au poste de présidente de l’Assemblée nationale, portée par la coalition Front commun pour le Congo (FCC) de l’ancien président Joseph Kabila et du Cap pour le changement (Cach) du président Félix Tshisekedi, Jeanine Mabunda Lioko est la première femme jusque-là élue présidente de l’Assemblée nationale. Sur 383 votants, Mabunda avait revueilli 375 voix. Une élection sans aucune surprise, après l’annulation de la candidature d’Henry-Thomas Lokondo, dissident du FCC qui s’était rallié à l’opposition.

De quoi les pétitionnaires reprochent à Mabunda ?

Les députés signataires des pétitions visant la déchéance du bureau de l’Assemblée nationale ont remis, le samedi 5 décembre, leurs documents aux mains d’un huissier de justice car tous les bureaux de l’administration de la chambre basse éteint fermés. Ils accusent le bureau dirigé par Jeanine Mabunda entre autres de megestion et de fautes graves.

Origine du conflit entre Kabila et Tshisekedi

Félix Tshisekedi avait reçu seul le serment de trois juges constitutionnels. Une séance boycottée par les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, membres du FCC.
Ce devait être une cérémonie ordinaire de prestation de serment de trois nouveaux juges de la Cour constitutionnelle en République démocratique du Congo. Mais, la scène ressemblait fort à un bras de fer entre le camp du président Félix Tshisekedi et celui de son prédécesseur et allié, Joseph Kabila .

Les deux présidents de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda et du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba, membres du Front commun pour le Congo (FCC), coalition politique dont Joseph Kabila est l’autorité morale, avaient boycotté comme ils l’avaient menacé, la séance qui se tenait pourtant au Palais du peuple où siège le Parlement. C’était là l’origine de la crise entre ces deux hommes forts de la politique congolaise.



Notez que le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, avait annoncé, dimanche 6 décembre, la recherche d’une “nouvelle majorité” jugée nécessaire face au “rejet” de la coalition au pouvoir avec les forces de son prédécesseur Joseph Kabila, majoritaires au Parlement. C’est alors qu’il a promis de nommer un informateur pour identifier la majorité parlementaire, afin de créer” l’Union sacrée de la nation”

Par Gilbert Ngonga

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