Depuis l'arrivée au mois de novembre à Kinshasa de 110 bus de la société TRANSCO, aucun de ces bus n'est jusque-là mis en circulation. Une situation qui pérennise les difficultés liées au déplacement de la population en pleine capitale de la RDC. Par deux fois, le comité de gestion de TRANSCO a tenté de procéder au lancement de quelques bus mais en vain.





Ce dimanche 27 décembre, le ministre des Transports et Voies de communication, Didier Mazenga a tenté par une cérémonie, de lancer en circulation 50 bus de marque Volvo au quartier 1 de la commune de Masina, mais au finish rien n'a été fait, selon la même source. La cérémonie a été capotée, rapporte tsieleka.com.  

Les agents de TRANSCO expliquent cela par le fait que le Directeur Général a.i Blackson Bongi ne s'est pas présenté à cette cérémonie. Malgré la présence du ministre des Transports Didier Mazenga sur le lieu. Mais, le DGA de Transco était au côté du ministre des Transports alors qu'il disait lancer le go de la mise en circulation de 50 bus. 


Les mêmes sources racontent que la présidence de la République avait interdit la mise en circulation de ces nouveaux bus avant l'ouverture pour le 31 décembre des saut-de-mouton. La cérémonie sera présidée par le Chef de l'Etat Félix Tshisekedi, affirme la même source.

Après échec de la cérémonie, les 50 bus ont été retournés au dépôt principal de TRANSCO situé dans la commune de Masina au quartier SIFORCO. Le ministre des Transports également à rebrousser chemin.

La note technique de cette société des transports en commun indique que : "15 bus doivent desservir la ligne Kingasani-Commerce, 7 quartier 1 masina-Royal, 7 Quartier 3-Gambela, 6 Rond point Ngaba-Fonction publique, 4 pétro Congo-Zando, 6 Mikondo-Sabena, 5 Pont Matete-Gare centrale".

En effet, plusieurs observateurs dénoncent la mégestion au sein de cette entreprise de transport en commun six ans après sa création. Le cas de l’Observatoire de la Dépense Publique, qui dans son étude sur l'évaluation de la gestion de la société Transport au Congo publiée récemment a demandé au gouvernement d’ordonner des poursuites judiciaires contre le Directeur général en suspension, son adjoint (actuellement intérimaire) et leurs collaborateurs, notamment le Directeur financier et le trésorier pour fraude, détournement des deniers publics, blanchiment des capitaux et mauvaise gestion. Mais également, d’instituer un système de paiement électronique des tickets des passagers pour éviter la fraude lors du dépôt manuel des recettes à la banque.


LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top