Dans une réflexion faite à ses camarades de regroupement politique Alliance pour la Transformation Intégrale du Congo (ATIC), Jean-Paul Nemoyato dit suivre à distance et de façon intéressée les discussions sur la problématique de l’adhésion des députés et/ou des partis membres à l’Union Sacrée de la nation ; discussions qui, selon l’ancien ministre de l’économie nationale, vont dans tous les sens et ce, parfois avec des propos discourtois et inappropriés. 


Et pour avoir dirigé ce regroupement depuis sa création jusqu’à la sortie du gouvernement  Ilunga, Jean-Paul Nemoyato rappelle à ses camarades dans sa réflexion, l’historique du FCC et les objectifs de sa création.


«Après les élections, la conférence des présidents du FCC a adopté deux principes qui doivent piloter la gestion des ambitions, notamment le poids politique et la solidarité. Sur les 335 députés nationaux, 80% de ces élus proviennent des regroupements alliés ; tandis que le PPRD n’a produit que 20% maximum d’élus», fait-il remarqué avant de dénoncer la gourmandise de ce parti qui a susciter des frustrations : «au lieu que la coordination du FCC soit représentative de toutes les composantes de la Grande famille,  le PPRD a imposé ses membres exclusivement. Bien plus, la majorité chèrement acquise était devenue un portefeuille géré de manière opaque ;  présidents des partis politiques et des regroupements ont été réduits à leur plus simple expression».


Jean-Paul Nemoyato ne se limite pas là. «Le PPRD s’est tout octroyé. En dehors de l’institution Président que le FCC a perdu, les chefs des autres institutions ont été ravies par le PPRD : Assemblée nationale, Primature et le Sénat accordé intuitu personae au vieux ATM. Ce n’est pas tout, il n’y a pas eu solidarité dans la composition des cabinets tant des bureaux des chambres que dans la Primature : tous les conseillers principaux, les conseillers, chargés d’études etc., proviennent d’un seul parti, alors qu’en 2006, sous l’AMP et en 2012, sous la MP, le PPRD avait confortablement servi ses alliés et avait même procédé à l’ouverture à l’opposition dont j’ai été parmi les bénéficiaire».


Pour démontrer l’irrespect des principes du poids politique et de la solidarité prônée à la création du FCC, Jean-Paul Nemoyato fait allusion à la composition du Gouvernement où le PPRD s’est accaparé, dans le quotas du FCC, de tous les ministères de souveraineté (défense, justice, finances…) pour laisser à ses nombreux partenaires des postes résiduels et de moindre importance.


Comme conclusion, Jean-Paul Nemoyato estime que la scission, la fissure ou l’éclatement du FCC est l’expression des mécontentements maintes fois décriés par les alliés. «Il s’agit d’une sanction contre l’égoïsme du PPRD. Au stade actuel, les regroupements politiques issus du FCC, dont les députés ont signé pour la déchéance du bureau Mabunda, devraient se constitué en une seule grande force et négocier avec l’Union sacrée un accord politique de partenariat», conseille-t-il en chutant par un constat : «A l’école, un élève ou un étudiant ne peut raisonnablement échoué qu’une seule fois. En Tshiluba, en pareille situation, on dit souvent : « wamanya »», ce qui se traduit par «Attention».


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