Depuis 1960, la République Démocratique du Congo a traversé plusieurs crises politiques qui ont mis à mal la cohésion nationale et les libertés publiques. L’acceptation réciproque du Pouvoir et de l’Opposition a souvent fait défaut pour assurer une démocratie apaisée. La mise en place d’un statut de l’Opposition politique en République Démocratique du Congo est une innovation de son système politique.

Au regard du droit interne, elle constitue une mutation juridique et politique d’importance voulue par le Constituant de la IIIème République dans le but de sacraliser les acquits de longues luttes pour la démocratie dans notre pays, tout en tirant les leçons des échecs et des limites des expériences démocratiques antérieures.

Propulsé au pouvoir après l’assassinat de son père, le silencieux ancien président de la RDC était passé du statut de partenaire docile de l’Occident à celui de paria. il a le 24 janvier 2019 cèdé officiellement sa place à Félix Tshisekedi.

Arrivé au pouvoir, un accord a été signé entre la coalition FCC/CACH qui était sous l’autorité de l’ancien président Joseph Kabila et celle de son successeur Félix Tshisekedi, en vue de former un gouvernement. L’accord avait mis fin à la prise de bec qui empoisonnait les relations entre les deux plateformes.



Contre toute attente, quasiment deux après, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, s’exprimant devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, avait annoncé la formation d’un nouveau gouvernement d'”Union sacrée”, pour tourner la page des “humiliations” qu’il affirme avoir subies au sein de la coalition avec son prédécesseur Joseph Kabila.

C’est qui revient à dire que le Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila, est désormais dans l’opposition politique.

La question fondamentale qui se pose est de savoir s’il peut exister une opposition là où la démocratie s’installe de plus en plus ?

Dans son discours d’investiture, Félix Tshisekedi avait promis d’ériger un État de droit. C’est ce qui fut fait aussi.

Le FCC et Joseph Kabila doivent apprendre à faire l’Opposition dans des écoles, pour qu’ils apprennent des leçons sur leur nouveau statut d’opposants car selon plusieurs observateurs, Félix Tshisekedi serait le plus aimé des congolais.

Le FCC aura vraiment du mal à faire l’Opposition, à mobiliser le peuple pour tel ou tel problème, à contrecarrer les actions de Félix Tshisekedi, car celui-ci pose des gestes des charmes et à impact visiblement, notamment la gratuité de l’Enseignement de base en RDC, l’amélioration des conditions des vies des congolais, la liberté d’expression, et consorts.

Ce décor planté nous conduit à affirmer haut et fort que le Front commun pour le Congo (FCC) sera et est l’opposition la plus faible que la République Démocratique du Congo ait connue.

Gilbert N.
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