Arrivé au pouvoir en 2001 du fait de la mort de son père, Joseph Kabila a été élu en 2006 puis réélu en 2011.
Bien qu‘étant le tout premier dirigeant congolais à organiser des élections démocratiques contrairement à celles de Mobutu, le « président fondateur », qui en était le seul candidat Kabila se faisait souvent élire dans des conditions qui n’ont jamais convaincu certains de ses compatriotes qui évoquaient à chaque fois des fraudes.
Mais si l’arrivée de Joseph Kabila au pouvoir a rimé avec la fin de ce que l’on appelle « Deuxième guerre du Congo », quiconque s’avisera de feuilleter les pages de l’histoire de la RDC s’attardera forcément sur de nombreux actes commis lors de son règne. Des faits qualifiés de violation des droits de l’homme.
Le député Mohindo Nzangi ayant fait partie des élus qui ont fait sauter l’un des blocages à l’Assemblée nationale, le Bureau Mabunda se réjouit du fait que Joseph Kabila qui incarnait le pouvoir du mal soit parti voire affaibli ou neutralisé totalement par la fermeté de Félix Tshisekedi.
À l’en croire , « La population a gagné le départ définitif de Kabila. Kabila était l’incarnation du mal pour les congolais. Donc, son départ donne une lueur d’espoir à la population», juge Mohindo Nzangi en séjour à Butembo en pleines vacances parlementaires.
Difficile par exemple de ne pas faire allusion au cas Floribert Chebeya, cet activiste des droits de l’homme qui mourut en juin 2010 dans des circonstances jugées jusqu’ici floues. Des observateurs estiment que les différents procès n’ont jamais jugé ni condamné les principaux suspects dont le général John Numbi.
Mohindo comme tous les députés de l’Union Sacrée espère que « les nouveaux dirigeants qui arrivent vont devoir travailler réellement pour la population », a-t-il dit.
Le Gouvernement d’Union Sacrée est en pleine formation. Sama Lukonde continue avec les consultations en vue d’aboutir à la mise en place effective de ce nouveau gouvernement tant attendu par le peuple congolais.
Le FCC de Joseph Kabila désarçonné après la bataille gagnante des Institutions et hors gestion de la chose publique. Espérons que tout roulera comme sur des roulettes sous Félix Tshisekedi après le divorce de celui que l’on considère » axe et incarnation du mal.