Les tractations continuent pour le choix du speaker du Sénat.

A l’Union sacrée de la nation de Félix Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, il y a deux postes de chefs de corps qui sont vacants. Il s’agit de celui de Premier ministre, chef du gouvernement et celui de Président du Sénat. Fatshi a toutes les cartes en mains mais il ne peut pas se permettre n’importe quoi. Il est devant une mosaïque qui est considérée comme un fourre-tout où n’importe qui est sociétaire. N’importe qui revendique de droit un poste dans la gestion des affaires de l’Etat. C’est là le plus compliqué et qui ne fait que commencer.

Les adhérents à cette Union sacrée se battent au portillon de la mangeoire de la République. C’est Félix Tshisekedi qui doit les départager. II est de ce fait placé devant une équation à deux inconnus. Rien que pour la Primature, il est débordé. Les Katumbi et les Bemba en avaient eu pour leur compte l’un et l’autre au perchoir de l’Assemblée nationale pour « Ensemble » et l’ « Avenue-Roi Baudouin » pour le MLC. Mais, c’est connu que leurs députés nationaux ne les suivent pas du tout dans leur dépit et continuent à exprimer leur loyauté à Félix Tshisekedi et l’union sacrée de la nation.

Ils sont désormais coupés de leurs leaders. Ils sont dans une sorte de débauchage à l’intérieur même de l’Union sacrée de la nation. Ce n’est pas pour rien. Mais il leur faudra quelque chose pour récompenser leur groupe, qui est politiquement le plus important après l’AFDC-A de Modeste Bahati Lukwebo. Katumbi avait tenté cet argumentaire en vain. Félix Tshisekedi a plutôt préférer donner le perchoir de la Chambre basse au FCC Christophe Mboso Nkodia Pwanga, qui ne lui fera jamais ombrage contrairement aux jeunes loups ambitieux.

Comme qui dirait que Félix Tshisekedi ne fait rien au hasard. Il est un fin calculateur comme nul ne l’avait jamais imaginé. Fatshi a surpris tout le monde. Principalement, il l’a démontré en se défaisant brillamment de ses liens du FCC du Raïs Joseph Kabila en engrangeant dans son escarcelle 391 députés nationaux recensés par l’Informateur Modeste Bahati Lukwebo. Sans qu’il y ait eu de nouvelles élections législatives.

Toute la kabilie est chez lui où elle est devenue la composante majoritaire. On ne sait pas comment Félix Tshisekedi va gérer leurs ambitions après les avoir momentanement calmés avec le perchoir à l’Assemblée nationale confiée à Mboso. La suite, c’est le Premier ministre que tout le monde attend incessamment. Il faut ici un homme qui colle à l’agenda de Félix Tshisekedi en rapport avec les élections de 2023 où lui, est branché.

Tout ce qu’il entreprend à ce jour, c’est en rapport avec cette perspective de 2023 et rien d’autre. Le profil de son Premier ministre entre dans cette optique. Quant au speaker du Sénat, on sait que l’équation se complexifie davantage lorsqu’on sait qu’il s’agit du dauphin constitutionnel du chef de l’Etat. On apprend par ailleurs que les tractations vont bon train à la Chambre haute entre divers groupes de l’Union sacrée de la nation pour trouver un compromis sur le nom du candidat.

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